Auteur de Une aventure de Blake et Mortimer : Le dernier pharaon
Illustrateur de Une aventure de Blake et Mortimer : Le dernier pharaon
François Schuiten est né à Bruxelles. Il se tourne très tôt vers la bande dessinée et suit les cours de l'Institut Saint-Luc. Dès 1978, en compagnie de son frère scénariste Luc, il élabore le cycle des Terres Creuses dont trois albums sont parus aux Humanoïdes Associés. Depuis 1981, il travaille avec son ami Benoît Peeters à la série Les Cités Obscures. Il a également collaboré à la conception graphique de deux films : Gwendoline de Just Jaeekin et Taxandria de Raoul Servais et travaille à des projets d'adaptation des Cités Obscures. Francçois Schuiten a reçu le Grand prix d'Angoulême 2002 pour l'ensemble de son œuvre.
Auteur de Une aventure de Blake et Mortimer : Le dernier pharaon
Né à Ixelles d'un père flamand et d'une mère francophone, Jaco Van Dormael a grandi en Allemagne jusqu'à l'âge de sept ans. Après des études de cinéma (prise de vues et réalisation) à l'Insas (Bruxelles) et à l'École nationale supérieure Louis Lumière (Paris), il devient metteur en scène de théâtre pour enfants et clown.
En 1980, il fait ses premiers pas au cinéma avec Maedeli la brèche, qui obtient l'année suivante l'Oscar du meilleur film d'étudiant étranger. Suivront cinq autres courts métrages, parmi lesquels E pericoloso sporgersi sera particulièrement remarqué. Dès ces premiers films un univers se met en place, dédié à l'imaginaire et à l'appréhension du monde de l'enfance ou des handicapés mentaux.
Ces thèmes ressurgissent dans le premier long métrage de Van Dormael, Toto le héros. Caméra d'Or au Festival de Cannes, le film connaît un succès international et annonce, à l'orée des années 1990, le renouveau du cinéma de fiction belge. Suivra Le sixième jour, de nouveau primé à Cannes.
Jaco Van Dormael a également mis en scène de pièces de théâtre comme Est-ce qu'on ne pourrait pas s'aimer un peu ?, de et avec Éric De Staercke.
(Biobibliographie actualisée le 9 septembre 2008)
Illustrateur de Une aventure de Blake et Mortimer : Le dernier pharaon
François Schuiten est né à Bruxelles. Il se tourne très tôt vers la bande dessinée et suit les cours de l'Institut Saint-Luc. Dès 1978, en compagnie de son frère scénariste Luc, il élabore le cycle des Terres Creuses dont trois albums sont parus aux Humanoïdes Associés. Depuis 1981, il travaille avec son ami Benoît Peeters à la série Les Cités Obscures. Il a également collaboré à la conception graphique de deux films : Gwendoline de Just Jaeekin et Taxandria de Raoul Servais et travaille à des projets d'adaptation des Cités Obscures. Francçois Schuiten a reçu le Grand prix d'Angoulême 2002 pour l'ensemble de son œuvre.
Avec Le Dernier pharaon, Autour de Blake & Mortimer, t. 11, le quartet composé de François Schuiten (dessin et scénario), Jaco Van Dormael (scénario), Thomas Gunzig (scénario), Laurent Durieux (couleur) met génialement ses pas dans ceux d’Edgar P. Jacobs, créateur de la série Black & Mortimer. L’album décline combien prolonger une œuvre, c’est la révéler à elle-même, la poursuivre en l’actualisant. Marquée par l’imaginaire et la puissance graphique de François Schuiten, la revisitation de l’univers d’Edgar P. Jacobs renoue avec Le mystère de la grande pyramide (1954). L’album s’ouvre sur la pyramide de Khéops. Blake et Mortimer se réveillent dans la chambre de la reine, frappés d’amnésie. Des années plus tard, appelé à…
Thierry BELLEFROID , Comès. D’Ombre et de Silence , Casterman, 2020, 145 p., 29 € / ePub : 19.99 € , ISBN : 978-2-203-18379-7Corbeaux, chouettes, chats, homme-cerf, paysages enneigés, personnages marginaux anguleux, rites d’initiation, génie du silence graphique mettant en scène la Bataille des Ardennes, les sombres conflits entre villageois, la mise à mort des êtres différents… Quarante ans après la parution de l’album Silence , le chef-d’œuvre de Comès , à l’occasion de la souveraine exposition Comès au musée BELvue à Bruxelles dont il est le co-commissaire avec Éric Dubois, Thierry Bellefroid consacre un essai magistral à ce créateur hors norme décédé en 2013. Que l’œuvre de Dieter Comès né en 1942 à Sourbrodt dans les cantons de l’Est se doive d’être lue à partir de l’existence de ce maître absolu de la bande dessinée belge, Thierry Bellefroid le déploie avec passion et finesse. Au fil des pages rythmées par les dessins de Comès, l’ouvrage nous immerge dans un univers hanté par le non-dit, les forces invisibles, le surnaturel, la magie des forêts, le climat fantastique. Du Dieu vivant (1974) au Dix de der (2006) , Comès créera onze albums évoluant d’un style virtuose, en phase avec les couleurs psychédéliques des seventies, proche de Philippe Druillet, à la décantation de formes menant de l’archipel de la couleur à l’alchimie du noir et blanc dont Comès est l’un des sorciers incontestés. Après les femmes-fleurs, les hommes-papillons, les voyages galactiques d’un space opera initiatique truffé de références cabalistiques, Comès qui fut aussi musicien de jazz, percussionniste, emprunte un premier tournant esthétique avec L’ombre du corbeau qui évoque, comme il le fera dans son dernier album Dix de der , la guerre 14-18 qui fit rage dans les Ardennes. Sous l’influence d’Hugo Pratt avec qui il nouera une fidèle amitié, son style s’épure. Après Tardi, il raconte les tranchées, la boucherie du front. Dans un climat fantastique, confronté à des incarnations de la mort, un soldat allemand erre dans les limbes. Comès y tente une nouvelle grammaire, s’accommodant une fois de plus de la contrainte de la couleur mais décidant d’innover ailleurs, dans la mise en scène, dans l’architecture de la page, dans la rythmique .Thierry Bellefroid analyse la nature du virage, expose l’importation de la grammaire du cinéma dans la bande dessinée (panoramique, zoom avant, zoom arrière…), la synthèse des arts que produit l’artiste. Comès allie les instruments du cinéma à la narration graphique, mais, par-dessus tout, il explore les vertus du silence, ce silence des planches avec cases muettes qui l’a fasciné chez Hugo Pratt, ce passage à l’Œuvre au noir et au blanc qui renvoie au silence de son enfance marquée par la guerre, au père germanophone enrôlé dans l’armée allemande, à son mutisme lors de son retour du front russe. Coup de maître en 1980 avec Silence , une fable poétique sur fond de paysages ardennais, autour de Silence, un jeune homme à part, muet, déclaré attardé, au regard reptilien, proche des animaux qu’il magnétise, en butte à la méchanceté d’Abel Mauvy qui l’exploite. Amour interdit avec la sorcière, violence des villageois à l’égard de ceux qui sont différents — Silence, les gitans, les nains… —, arcanes révélant les voies de passage entre la vie et la mort… Silence, l’exclu du langage, soulève une œuvre qui explore des formes d’échange non verbales, mystiques, animistes.L’empreinte du mystère, des dissociations de la personnalité, de notre part sauvage muselée par la société, des fantasmes, de l’onirisme domine La belette , le thriller psychologique Eva sur lequel planent les ombres de Hitchcock, de Klaus Nomi, L’arbre-cœur soulevé par des audaces graphiques qui réinventent le style… Comès ne nous parle pas de sorcellerie, d’envoûtements, de magie noire dans des campagnes reculées : magicien, il accomplit graphiquement des rites incantatoires, des sortilèges, s’attachant à des êtres en marge du système, plus proches du monde animal, végétal, minéral que de la société des humains qui les rejette.Magnifique voyage dans l’univers de Comès, Comès. D’Ombre et de Silence convoque aussi les témoignages de personnes qui l’ont connu, Hugues Hausman, François Schuiten, Benoît Peeters, Didier Platteau, Micheline Garsou, Christophe Chabouté… Le livre refermé, on rêve que, sept ans après la mort de Comès, le scénario de La maison où rêvent les arbres se concrétise : « Un jour, les arbres se révoltent contre l’homme et leurs rêves engendrent des ptérodactyles, des crocodiles, qui agressent l’homme parce qu’il a rejeté la communion qui le liait à la nature, l’homme a rejeté la mémoire du bois. Les livres commencent à rejeter l’encre ».À l’occasion de l’exposition Comès. D’Ombre et de Silence au musée BELvue (jusqu’au 3 janvier 2021, Fonds Comès de la Fondation Roi Baudouin), Casterman publie Ergün l’errant (réunissant ses deux premiers albums Le dieu vivant et Le maître des ténèbres ), Comès, les romans noir et blanc, 1976-1984, Comès, les romans noir et blanc, 1987-2006. Véronique Bergen Lire Silence ou La Belette, c'est entrer dans un monde où l'on sent qu'auteur et création se confondent. Un monde dont le silence lui-même est une composante essentielle. Comprendre la personnalité de Comès, comprendre d'où il vient, aide à comprendre son art. En suivant cette intuition, Thierry Bellefroid a rencontré les témoins de l'éclosion d'un homme et de son oeuvre : amis de longue date, auteurs, éditeurs, musiciens, membres de la fratrie et de la famille, compagnes. Ce livre met en lumière l'aspect intemporel du travail de Comès, son souci de mise en avant des marginaux et ses interrogations existentielles. Le monde rural, la nature et la sorcellerie ne sont toutefois pas occultés. Son meilleur ami Hugo Pratt et ses complices du magazine (À Suivre) - José Muñoz ou François Schuiten -, permettent de comprendre, entre autres,…
Tania
02 décembre 2021
Curieuse de découvrir les monuments et les rues de Bruxelles que François Schuiten a l’art de représenter, et surtout ce Palais de Justice si mal entretenu pendant des années que sa restauration semble sans fin, sous les échafaudages, je ne m’attendais pas à lire une histoire si passionnante : le professeur Mortimer est appelé au Palais de Justice de Bruxelles où l’on a mesuré un rayonnement électromagnétique d’un niveau « absolument colossal ». Pourquoi tous les appareils électriques tombent-ils en panne à cet endroit du Palais ?
http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2019/06/06/le-dernier-pharaon-3138772.html