Je pris Luca dans mes bras et marchai jusqu’au bord de l’océan. Il faisait nuit à présent. Un cargo croisait au large et on apercevait au loin les lumières de la ville qui scintillaient dans l’eau. Luca s’était endormi, la tête posée sur mon épaule, bercé par le fracas des lames qui s’écrasaient face à nous. Je sentais contre moi sa mémoire minuscule qui se reposait enfin après cette rude épreuve. Comment faisait-elle pour emmagasiner tant d’immensité ? Les déserts et les océans…
Auteur de Le Voyage de Luca
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