Penser la perception




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Le Carnet et les Instants

Troisième volet du cycle Le monde encore une fois, Penser la perception fait suite aux ouvrages L’exclusion (2015) et Pas encore une image (2020) pour interroger le rapport, très vaste et large, de la parole à l’image. Somme d’interviews et de textes consacrés à divers artistes, Penser la perception se consacre pour sa part essentiellement à la question de la sensation au travers de la photographie, du film et de l’écriture. Comme l’écrit Jean Daive dans l’avant-propos, « Il y a très tôt une fébrilité visuelle ou acoustique qui stimule sans toutefois l’expliquer le déplacement (notre déplacement) et cherche néanmoins à comprendre ses étendues sinon son existence et ses liaisons. »


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Je vais promener ma truffe

À l’occasion du premier anniversaire du décès de Jacques De Decker , de nombreux écrivains, artistes, collègues ou proches livrent un puissant hommage à « l’incurable rêveur de lumière  » qu’il était. Composé à l’initiative de sa compagne Claudia Ritter , le livre Je vais promener ma truffe se présente comme un «  hymne multiforme  » où chacune des (180 !) contributions met en lumière une facette de la personnalité de Jacques De Decker. À l’instar de l’insatiable curiosité de l’homme qui ne fut pas seulement le Secrétaire perpétuel de l’Académie de 2002 à 2020 mais aussi et avant tout un remarquable homme de lettres , le présent ouvrage est émaillé de photographies d’objets, d’œuvres, de lieux et de livres symbolisant sa philosophie généreuse, insolite et amoureuse.Invitant à l’émerveillement, cette balade dans l’univers singulier de Jacques De Decker traverse les villes qu’il a foulées, plonge dans son œuvre, évoque les écrivains qu’il a contribué à faire connaître au travers d’articles ou au détour d’une conversation. Elle témoigne aussi de moments où il était tout simplement présent – où nous l’apercevions, comme l’écrit Rilke, «  entier, découpé dans le ciel.  »La tonalité des contributions est tantôt mélancolique, tantôt joyeuse, tantôt pudique ; elles adressent à Jacques De Decker un salut fraternel autant qu’elles brossent le portrait d’un monument de nos Lettres belges. Puisqu’il maîtrisait parfaitement les trois langues nationales, ce livre est plurilingue et s’enrichit par ailleurs de contributions en anglais, en italien ou en catalan, témoignant de l’amour que Jacques De Decker portait à la langue et à l’autre. Puisqu’il maîtrisait divers genres littéraires, ce livre est protéiforme : anecdotes, poésie, dialogues, œuvres plastiques et musicales vibrent à l’unisson pour célébrer cet «  homme-orchestre  ».À la lecture de ce livre-hommage, l’on comprend que Jacques De Decker n’est pas et ne sera jamais un homme du passé.  Doué d’une impressionnante vivacité d’esprit et d’un sens du dialogue exceptionnel, il continue à faire rayonner les Lettres et nous adresse un sourire espiègle avant de reprendre sa balade et d’aller «  promener sa truffe  ». C’est une certitude : nous continuerons à l’apercevoir…