Á la demande de la maison d’édition belge Le Somnambule Equivoque, Patrick Lowie écrit un essai sur l’édition belge. Mais voilà qu’il dérape : Abdel Oud Ers, Alice Lowilkain, Luca Peggio, Giuseppe Martini, Danielle Stoily, Hannibal Lecteur, Le conte Jean du Marais De la Braise, le Général Bruno, Daoud El Gian, La Joconde, la Duchesse Isabelle de Villehardouin, Amalia Negritoni,… sont les personnages fantasmagoriques du dernier cauchemar d’un éditeur belgo-brésilien.
Le printemps des chiens errants possède d’indéniables qualités : le portrait dressé du milieu de l’édition belge – sorte d’essaifiction – est drôle et non dénué de fantaisie. Mais qui a tiré sur Rogerio Veloso à la gare de Liège un matin d’hiver un peu avant 8h26 ?
Auteur de Le printemps des chiens errants
Un texte posthume comme un ultime inventaire évoquant notamment la mort imminente et l'amour…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…