Un jour, peut-être, je reverrai tout le classement de ma bibliothèque de littérature belge. Y regrouperai dans un coin les ouvrages traitant du Grand Nord. Dans un autre, ceux déclarant leur amour pour le Sud, l’Italie, la lumière solaire. Dans un autre encore, on trouvera, à coup sûr, ceux relatifs à l’Afrique des grands lacs. C’est que, mine de rien, la tragédie congolaise, le génocide rwandais, insistent, suscitent régulièrement, dans nos lettres, des œuvres fortes et diverses, relevant de tous les genres. Tout récemment encore, Alain Huart nous donnait à lire Kivu, l’espoir, un roman choral. Les poètes Marc Dugardin et Nicolas Grégoire nous livraient, quant à eux, des recueils où, l’un et l’autre, étaient comme à l’affût…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…