Léopold descendit de cheval.
– Je n’ai rien à me faire pardonner. Rien ! Niks !
Il s’apprêtait à dégringoler de son piédestal quand il fut coupé dans son élan. Un buste lui faisait face. Crâne dégarni, moustache et barbichette, on aurait dit Lénine en personne.
– Rien à te faire pardonner ? Alors que tu as exploité le Congo à ton profit ! Tu as nationalisé des parcelles aussi grandes que la Belgique. La population a perdu ses terrains de chasse et de récolte, ses viviers, ses terres sacrées. Des villages entiers ont dû s’exiler pour ouvrir la voie à l’exploitation. Elles ont été soumises à l’impôt en nature. On leur a imposé le travail forcé !
Il se chuchote des histoiresQuand on écoute les feuillesLorsque le vent bousculeL'air de nos chansonsOn voit la lumière dans les yeuxEt les notes qui s'envolentIl se raconte des facétiesDu matin jusqu'au miroirPortés par les flotsLes sourires arrivent vers…
Je n’ai aucune idée de ce que peut donner sur les papilles gustatives Le goût de la limace , titre…