L’Arrachoir (volume 2) : récits et nouvelles

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Au long des douze récits et nouvelles qui nous emmènent sans nous précipiter, nous changeons de sujet. Du brouhaha d’une classe de lycée à la révolte et la fuite en douce d’une jeune Afghane, d’un théâtre improbable à l’absurde recherche d’alibi d’un faux meurtrier, ou ailleurs encore. Et par exemple dans ce couloir où le tas de courrier non relevé a pu faire déraper les gendarmes qui forçaient la porte d’un solitaire présumé mort. Rien de tragique cependant dans ce livre léger de Françoise Favretto qui fait suite à un premier volume publié en septembre 2012. Ce sont des herbes un peu sauvages certes que l’auteure sarcle, déracine à l’aide de son outil, de celles qu’on aurait pu ignorer en passant, tête en l’air, mais qui sont souvent fleuries et…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "L’Arrachoir (volume 2) : récits et nouvelles"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête

Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…

Le jour se lève encore

Ce recueil comporte une nouvelle de Réjane Peigny, 'Amina danse', une nouvelle de Francis Dannemark, 'Les pluies passées', et 'Le jour se lève encore', poème à quatre mains commandé par Gil Jouanard pour 'Mille ans après l'an mil', volume collectif publié chez Climats…

L’angoisse de la première phrase

Recueil de quinze nouvelles qui traitent des drames…