L'arbre et l'arme et autres textes sur Pierre Alechinsky

À PROPOS DE L'AUTEUR
Christian Dotremont

Auteur de L'arbre et l'arme et autres textes sur Pierre Alechinsky

Christian Dotremont naît à Tervuren (Brabant flamand) le 12 décembre 1922, dans une famille d’intellectuels catholiques. Elève brillant mais indiscipliné, préférant la poésie aux manuels scolaires, il est à plusieurs reprises expulsé des établissements où l’ont inscrit ses parents. Les poèmes Souvenirs d’un jeune bagnard, qu’il fait paraître dans une revue étudiante à l’âge de 16 ans, évoquent ses années de pensionnat. En 1941, il intègre les cercles surréalistes bruxellois et fréquente ainsi René MagritteLouis Scutenaire, Paul Nougé et Marcel Mariën. Il voit grand et se rend à Paris, malgré l’Occupation ; il y mène une vie de bohème et côtoie notamment Paul Éluard, Pablo Picasso et Jean Cocteau. Entre les deux capitales, il enchaîne les petits boulots (coordinateur de traduction, journaliste, libraire), entame l’écriture de plusieurs romans et recueils poétiques. Il s’investit dans la création de revues surréalistes (La Main à Plume, Les Deux Sœurs) et fonde sa propre maison d’édition, Le Serpent de mer. L’esprit rassembleur, engagé auprès du Parti communiste, il contribue à lancer le Surréalisme révolutionnaire en mai 1947 ; il jouera ensuite un rôle déterminant dans la création et l’animation du mouvement CoBrA (1948-1951). Atteint de tuberculose, il passe de nombreux mois dans des sanatoriums, au Danemark et en Belgique. Son séjour au sanatorium de Silkeborg et la passion qu’il voue à une jeune Danoise, Bente Wittenburg, sont les thématiques de son seul roman publié, La Pierre et l’oreiller (1955). « Poète errant » par excellence, il entreprend de nombreux voyages et séjours dans le Nord de l’Europe (Danemark, Suède et Finlande). Il tombe amoureux de la Laponie, où il se rendra à douze reprises entre 1956 et 1978, et qui sera une importante source d’inspiration pour sa création poétique. En 1962, après des années d’expérimentations graphiques, il met au point le logogramme, qui a durablement contribué à sa renommée. Il signe un nombre imposant d’œuvres mixtes, créées en collaboration avec des plasticiens du mouvement CoBrA : Asger Jorn, Serge Vandercam, Karel Appel, Pol Bury, Hugo Claus et surtout Pierre Alechinsky, à qui le liait une profonde amitié. Longtemps plongé dans la pauvreté, il connaît le succès à la fin de sa vie, lorsque ses logogrammes commencent à circuler parmi les amateurs d’art et sont exposés dans de prestigieuses galeries. Il décède le 20 août 1979 au sanatorium Rose de la Reine de Buizingen.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "L'arbre et l'arme et autres textes sur Pierre Alechinsky"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Le mouvement romantique en Belgique (1815-1850). II Vers un romantisme national

À propos du livre Nonum prematur in annum… L'exigeant précepte d'Horace a trouvé, cette fois, sa rigueur dépassée, puisque c'est de 1948 qu'est daté le premier tome du présent ouvrage. Bien malgré nous, il est vrai : des occupations professorales absorbantes, la maladie ensuite, puis de cruelles épreuves familiales ont, trop longtemps sans doute, retardé la rédaction, la mise au point et l'achèvement de ce tome II et dernier. On s'en excuse. Après un tel délai, peut-être n'est-il pas inutile de rappeler à cette place le dessein qui n'a pas cessé d'être le nôtre. C'est de poursuivre, dans le milieu belge, entre 1815 et 1850, une enquête attentive sur l'évolution des idées, des tendances et des réputations littéraires. La suivant à la trace, nous avons cherché à en préciser la marche dans les esprits et dans les écrits de ce temps. Revues et journaux, préfaces et critiques nous ont fourni l'essentiel de notre documentation. Nous avons tenu le plus grand compte des influences étrangères, et singulièrement de celle du romantisme français, dont la contrefaçon multiplie alors les oeuvres parmi nous. Et nous n'avons pas négligé de mesurer, quand il y avait lieu, les répercussions des événements politiques ou sociaux sur le devenir, en nos provinces, de la «chose littéraire». Notre propos a donc été, dans l'essentiel, l'étude d'un mouvement d'idées. On aurait tort de chercher ici un relevé complet des auteurs belges de l'époque romantique et un catalogue de leurs ouvrages. Nous avons, pour notre modeste part, essayé de tracer un tableau abrégé de cette époque de notre passé littéraire dans quelques chapitres de la grande Histoire illustrée des lettres françaises de Belgique, dont nous avons naguère dirigé la publication avec notre savant confrère et collègue, M. Joseph Hanse. On nous permettra d'y renvoyer. Ici, la production nationale nous intéresse avant tout dans la mesure où elle rend témoignage de la marche des idées littéraires ou en illustre le cheminement. Volontairement réduites au minimum, nos indications bibliographiques sont, strictement, celles des textes qui ont fourni nos citations ou autorisé nos conclusions. En d'autres termes, notre dessein a été ici, avant tout d'apporter une contribution valable à l'histoire des idées, er souhaitant qu'elle puisse servir à illustrer un jour ce que notre regretté maître Fernand Baldensperger appelait «une sorte de philosophie de la vie et du mouvement en littérature». Nous ne nous flattons pas d'y avoir réussi. Du moins espérons nous qu'on pourra trouver aux pages du présent tome, comme à celles du précédent, des citations nouvelles ou peu connue: et des témoignages inédits,…

L'image de Dieu

Est-il possible de revenir sur un texte aussi fondamental que la Genèse? Oui, répond Paul Nothomb, car toutes…