Quelque chose est ininterrompu, fraternel, tendu, mais tourné aussi vers l’heureux chez Serge Núñez Tolin, une question sans destinataire, qui vient aussi se perdre et se trouver sur la peau, un lieu, un baiser de tout ce qui manque. […] Mais il y a que nous ne sommes pas seuls : je me tourne de ton côté… le temps va tandis que nous nous rapprochons. Il nous lie à nous ne savons quoi. La vie où vivre.
Véronique WAUTIER
Le journal des…
Serge Nuñez Tolin poursuit depuis plusieurs années un intéressant travail poétique, personnel et atypique. Une poésie qu’il publie chez des éditeurs comme Le Cormier ou Rougerie, des éditeurs ayant en commun une même vision de l’art poétique et du livre-objet (qui se marque aussi – en clin d’œil – dans l’absence de rognages des cahiers). Deux ans après Fou dans ma hâte et cinq ans après l’excellent Nœud noué par personne, Serge Nuñez Tolin revient avec un recueil assez similaire aux autres, La vie où l’autre, toujours édité chez Rougerie.Comme précédemment, sont ici regroupées davantage des proses de réflexion poétique que des poèmes à proprement parler. Le livre se lit ici comme une narration…