La vie bête




À PROPOS DE L'AUTEUR
Max Waller
Auteur de La vie bête
Maurice Warlomont naît à Bruxelles le 24 février 1860 dans un foyer attentif et chaleureux; son père est médecin. Maurice a un frère qui deviendra officier et mourra en Afrique d'une congestion cérébrale en 1888; un autre frère choisira le métier paternel. À l'âge de dix ans, il est victime d'une pneumonie; il ne s'en remettra jamais complètement. Mis en pension en 1875 au Collège Notre-Dame de la Paix à Namur, Maurice y est malheureux et ses parents décident de ne pas poursuivre l'expérience. Ils l'envoient en Allemagne. Dès 1876, il est à Bonn; il demeure chez le professeur Marzbach pendant deux ans. Il y étudie l'allemand et la littérature germanique. Il s'intéresse aux mœurs et aux coutumes du pays (ceci aura un prolongement dans son oeuvre, notamment dans Greta Friedmann, où ses hôtes sont mis en scène). Attiré par la littérature, il décide de devenir poète. En 1879, on le retrouve à l'Université Libre de Bruxelles pour une candidature en sciences. Peu assidu aux cours, il cesse d'y assister, lit beaucoup et commence à écrire sous divers pseudonymes : Olivier, Peter Corneille, Jacques (à La Nation), Rimaille, Siebel. Il fait à Paris une fugue de quinze jours; il y rencontre maints écrivains. À son retour en Belgique, il s'inscrit à l'Université de Louvain, en droit cette fois, d'abord en qualité d'interne au Collège du Pape, puis comme étudiant libre. Il se passionne pour le cours de littérature du professeur de Monge. En 1881, il publie dans le journal universitaire Le Type un texte intitulé L'étudiant allemand, qui paraîtra en fascicule la même année. Il rencontre Giraud, Verhaeren, Van Arenbergh et Gilkin, et ne s'intéresse plus qu'à la littérature. Son nom figure au sommaire du premier numéro de la revue La Jeune Belgique avec le récit Clair de lune, qui se trouve dans notre choix anthologique. Celui qui a pris le pseudonyme de Max Waller côtoie Eekhoud, Rodenbach, Maubel, Hannon et Giraud. D'autres rejoignent l'équipe : Destrée, Gilkin et Verhaeren, mais aussi Lemonnier ou Jean Richepin. La Jeune Belgique s'impose très vite comme la voix de la génération montante. Le rôle de Waller y est prépondérant en raison de son charisme : il en est l'animateur, mais aussi l'âme. En novembre 1882, son père rachète la revue pour lui et, durant les six ans qui lui restent à vivre, Waller va se consacrer entièrement à sa publication. En 1883, il entame une tournée de conférences pour parler du mouvement littéraire en Belgique. Bruxelles, Gand, Liège et Marchienne notamment accueillent ce passionné. La même année, il est au nombre des organisateurs du banquet Lemonnier, considérant comme scandaleux le fait que ce dernier se soit vu refuser le prix quinquennal de littérature.

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