La Poésie sociale, un sport comme les autres

RÉSUMÉ

Cette collection d’essais est née d’une récolte d’exemples formels et littéraires pour donner vie à des carnets entamés en 2019, à Port-au-Prince, lors du festival Transe poétique. Y sont abordés les thèmes de la poésie sociale, de la littérature engagée, de la maternité, de la transmission, de l’écriture créative, de l’accès à la culture, de la lecture, de la confiance en soi et de la solidarité.

COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS
À PROPOS DE L'AUTRICE
Lisette Lombé

Autrice de La Poésie sociale, un sport comme les autres

Artiste plurielle, passe-frontières, Lisette Lombé s’anime à travers des pratiques poétiques, scéniques, plastiques, militantes et pédagogiques. Ses espaces d’écriture et de luttes s’appuient sur sa propre chair métissée, son parcours de femme, de mère, d’enseignante. En dérivent des collages, des performances, des livres et des ateliers, passeurs de rage et d’éros. Co-fondatrice du collectif L-SLAM, elle a été récompensée, en 2017, en tant que citoyenne d'honneur de la ville de Liège, pour sa démarche d'artiviste et d’ambassadrice du slam aux quatre coins de la francophonie. Elle a remporté le Prix des Grenades 2021 pour son recueil Brûler brûler brûler (L’Iconopop). Lisette Lombé a été choisie pour être Poètesse Nationale de 2024 à 2025.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

n livre court peut porter un grand texte ; c’est le cas du nouvel opus des éditions Midis Poésie : entre le manifeste et le carnet de bord, La poésie sociale, un sport comme les autres est un texte bref et percutant, perclus d’intime et de politique. Paru à mi-chemin du mandat de poétesse nationale que poursuivra Lisette Lombé toute l’année à venir, ce texte fait figure de jalon dans son parcours. Un temps de pause pour faire le point et repartir, gonflée à bloc, sur le terrain.

Soudain, la boucle.
Soudain, le fil qui se tend.
Soudain, images gravées quelque part entre la rétine et le cœur.


Pour Lisette Lombé, on le sait : vie et poésie sont intrinsèquement liées, au point…


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Ligne de fond

L’œuvre de Werner Lambersy est vaste, comme un océan agité de ténèbres. Pour le parcourir, Philippe Bouret a choisi d’y tendre une ligne de fond sous la forme de dialogues ou plus exactement d’une réflexion à deux, menée entre le poète et le psychanalyste. Il en résulte un livre qui est le témoignage dense de trois années de conversations. Il se caractérise par la liberté : liberté du ton, des sujets abordés et liberté des mots, qui offrent une plongée passionnée dans l’intimité de l’œuvre. La conversation s’interrompt, parfois, lorsque Philippe Bouret demande à Werner Lambersy de lire l’un de ses textes, sur lequel l’un et l’autre rebondissent, livrent leurs interrogations. Petit à petit se compose un portrait du poète parsemé de sourires, de connivences malicieuses et de respirations mélancoliques. Un petit fait, comme une guêpe qui se noie dans une tasse, peut ainsi inspirer le récit d’une anecdote et une réflexion fulgurante sur l’écriture qui noue la vie et la mort. Cette immersion dans l’œuvre de Werner Lambersy est une découverte de ses multiples naissances. Il y a, tout d’abord, le début de la vie qui aurait pu en être la fin, les paroles transmises, le corps qui se souvient, l’explosion du pont d’Anvers au moment où l’enfant vient de le traverser dans les bras de sa mère et la figure du père SS, qui fait confectionner un uniforme identique au sien, dans du papier crépon, pour son fils de trois ans. L’évocation de ces souvenirs déploie un réseau d’images qui parcourent l’œuvre. Elle permet d’approcher l’obsession de l’absence, la recherche d’une solitude qui en est l’antithèse, de révéler l’importance du souffle qui est un pont entre le néant et la vie. Elle éclaire l’un des poèmes fondamentaux de Werner Lambersy : La toilette du mort. La naissance du poète exige d’arracher la parole à l’autre et la naissance du poème est vécue comme un recommencement sans fin dans lequel l’écriture agit comme une mise à nu, un acte de nettoyage de la langue et de soi. Werner Lambersy évoque ses rencontres, ses amitiés, les œuvres qui forment sa colonne vertébrale poétique. Au fil des chapitres, l’homme se découvre. Il parle de l’amour, de la passion, des échecs, de l’érotisme. Il évoque le pouvoir de l’humour, l’ironie salvatrice, le besoin des voyages, son goût pour la prise de risques et, toujours, la poésie, comme une mystique, une mystique sans dieu.Pour Werner Lambersy, «  on doit toujours écrire dans la maison des morts  ». La poésie est une sorte de maladie, comme l’illustre Dites trente-trois, c’est un poème. Elle est aussi l’expression irrépressible d’une envie, une nécessité qui possède l’homme : «  je n’ai pas la possibilité de ne pas écrire  », constate ainsi Werner Lambersy. Philippe Bouret l’amène à évoquer la mélancolie qui entoure son œuvre. Le poète introduit alors une distinction éclairante entre la nostalgie tournée vers le passé et la mélancolie qui est le présent. Il en vient à se demander si «  la poésie n’est pas tout entière dans la mélancolie, si elle n’exprime pas toujours la mélancolie  ».Écrire est cependant «  le malheur le plus heureux  ». Werner Lambersy évoque le moment où le poème l’interpelle, les rituels pour faire le vide autour de lui et en lui. Une image se détache, celle du ciseau, auquel renvoyait son surnom de Compagnon : «  Flamand, ciseau du souffle  ». Comme l’instrument, le poète est frappé par quelque chose qui le dépasse, qui le cogne sans cesse : la vie. Comme l’outil, il transmet, il érode le silence, arrache des parcelles au néant. François-Xavier Lavenne Ces conversations entre le poète et le psychanalyste évoquent les souvenirs d'enfance de l'écrivain, ses influences littéraires, ses rencontres marquantes et sa relation au réel, à l'humour, à…

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