La Nuit du chasseur, drame / thriller, N/B, par Charles Laughton, Grande-Bretagne / États-Unis, 1955, 1 h 33.
En quelques lignes *
La Nuit du chasseur enchâsse tous les genres, comme autant de perles sur un immense collier cinématographique : amour, haine, vieillesse, enfance, conte horrifique, western, polar existentiel, noir et blanc soyeux, références géniales au cinéma expressionniste… Tout se tient, main dans la main, et dans un équilibre inconcevable et brillant tout le long de cette ballade macabre d’un faux prêtre plein de haine (Mitchum, fabuleux) en quête d’un magot caché, qui se clôt comme les contes de notre enfance par une fuite de gamins courageux sous une rivière d’étoiles. Chef-d’œuvre absolu !
L’intrigue
Harry Powell, tueur en série travesti en révérend, sillonne les États-Unis des années 1930 en semant la mort. Ses victimes ? Des veuves.
Paradoxe d’une ironie sublime : il écope d’une peine de prison pour un délit…