Tu ne supportais pas cet émoi contraint autour de toi, le visage de ta mère fermé sur une angoisse masquée, ton père faussement léger, soupesant une piécette qu’il lançait d’une main pour la rattraper de l’autre comme s’il jouait ta vie. Les médecins défilaient ; l’hiver, ils parlaient bas, d’autres faisaient claquer le fermoir de valises sévères qui contenaient ton destin. Tout te paraissait prophétique parce que tu manquais de souffle et de corps. Tu te voyais dans chaque mouvement qui te projetait dans un geste d’augure et tu voulus transformer l’augure en offrande.
Le vrai merci, je l’ai appris de toi, dit Anna saluant la mémoire de son père; le bonheur tient dans la beauté de soi que l’on surprend dans le regard de l’autre.
Second roman de Pascale Tison, La joie des autres met en scène un réseau de personnages dont les vies se jouent intensément. Une femme, Anna, en est le centre et la narratrice. Elle partage son amour et son adoration entre deux hommes d’exception: son père et son amant, l’un danseur-étoile, l’autre violoniste virtuose, l’un homme du sud et l’autre homme du nord. Deux hommes qui se séparent et se rejoignent, sans pouvoir se rencontrer ailleurs qu’à travers le corps d’Anna. Au fil des mots, Anna se cherche et se découvre. Par le signe, elle parviendra à s’extraire, sans se défaire, de ces deux monstres sacrés.
Et c’est aussi par le signe que Gabriel Belgeonne rejoint l’écriture de Pascale Tison. Rythmant le livre à la manière d’un métronome, ses encres trouvent l’écho de la narratrice. Le livre devient alors le lieu rare d’un équilibre.
Auteur de La joie des autres
Roman pour mains vertes et petit·es écolo-poètes et poétesses Comme tous les matins, à l’heure où le premier train siffle, Monsieur Mots pousse la barrière de son petit jardin. Il se balade de rosiers en buissons, de bourgeons en feuilles, et salue chacun·e d’une caresse. La terre est multicolore, les fleurs prêtes à éclore. À votre tour de pousser la jolie barrière rouge et d'explorer en compagnie de notre jardinier-poète ce lieu singulier où fleurs, plantes et mots prolifèrent en toute liberté… Les lecteurs et lectrices seront sensibles aux jeux de mots, aux métaphores, à la recherche lexicale qui mènent naturellement à l’écriture, au travail ludique de la langue... Cela dit, qu'on ne s'y trompe pas : le texte de Marie Colot est un manifeste humaniste qui développe des thèmes tels que la nécessité en opposition à la contingence ; la consommation et le productivisme ; la biodiversité (racines des plantes et des mots) ; le lexique en raréfaction ; la responsabilité qui découle de la propriété (« Je suis responsable de ma rose », dit Le Petit Prince), la générosité ou encore le partage.Comme tous les matins, à l’heure où le premier train siffle, Monsieur Mots pousse la barrière de son petit jardin. Il se balade de rosiers en buissons, de bourgeons en feuilles, et salue chacun·e d’une caresse. La terre est multicolore, les fleurs prêtes à éclore. À votre tour de pousser la jolie barrière rouge et d'explorer en compagnie de notre jardinier-poète ce lieu singulier où fleurs, plantes et mots prolifèrent en toute liberté…Comme tous les matins, à l’heure où le premier train siffle, Monsieur Mots pousse la barrière de son petit jardin. Il se balade de rosiers en buissons, de bourgeons en feuilles, et salue chacun et chacune d’une caresse. La terre est multicolore, les fleurs prêtes à éclore. Elles se gorgent de lumière tandis que les abeilles se promènent dans un joyeux désordre.…
Elena revoit Pierre au nouvel An. C'est le début d'une histoire d'amour qu'elle n'a pas vu venir.…
Dans ton camp : à défaut d’ailleurs
Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision, à quoi aurait pu ressembler leur rencontre il y a plus de dix ans, sur fond de fantastique et de folie douce. Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision,…