Joseph Buren, le héros et narrateur, a un super-pouvoir : imprimer sa volonté par télépathie. La contrepartie ? Non la solitude abyssale des super-héros estampillés Marvel/Stan Lee mais un besoin de sommeil irrépressible et une incapacité à travailler, à en éprouver l’envie.Passons sur divers collatéraux physiologiques (chair de poule, micro-vibrations, ventilation…) pour nous appesantir sur une vie terne, sans appétit. Qui tout peut… plus rien ne veut ?
Je ne pourrais pas vivre avec quelqu’un à qui l’amour serait imposé (…) La chair est faible mais mon esprit d’indépendance est super costaud. Je n’ai aucune envie de m’affoler pour une belle en cuisses et de me retrouver, par maladresse, embarqué à finir mes…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…
Carine MESTDAG , Le chant du chardonneret , Murmure des soirs, 2024, 163 p., 20…