La fabrique de l’émancipation. Repenser la critique du capitalisme à partir des expériences démocratiques, écologiques et solidaires





COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Voici un livre à la fois ardu, son écriture porte les traces des cours et des travaux universitaires dont il est issu, et surtout précieux, son ampleur nous donne un bilan argumenté des théories et des pratiques économico-sociales contemporaines.Le titre, La fabrique de l’émancipation, conjoint de façon qui peut sembler étrange deux mots divergents : la matérialité du premier ne s’oppose-t-elle pas à l’idéalité du second ? Et l’action, au sens politique arendtien de la capacité d’initiative, de commencement, de « faire naître » une réforme, une institution, une libération, n’est-elle pas plus ajustée : si l’émancipation est possible n’est-ce pas dans l’action, plurielle et responsable ?Cette…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:émancipation - "La fabrique de l’émancipation. Repenser la critique du capitalisme à partir des expériences démocratiques, écologiques et solidaires"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Breillat des yeux le ventre

Couronné par le prix quinquennal de l’essai de la Fédération…

Herbert Marcuse : Révolution et philosophie - Repenser Mai 68

Philosophe, écrivain, poète, essayiste, Renaud Denuit s’empare conceptuellement de Mai 68 en se tenant au plus loin des effluves de la commémoration. La fièvre commémorative qui frappe nos sociétés a pour effet de bloquer l’Histoire, de l’embaumer : célébrer le cinquantenaire de Mai 68, le bicentenaire de la Révolution française, les verser dans la consécration officielle garantit qu’un nouveau Mai 68, qu’une révolution n’auront pas lieu. Renaud Denuit redynamise l’événement Mai 68 en analysant l’œuvre de l’un de ses inspirateurs, Herbert Marcuse. Comment la pensée de l’auteur d’ Éros et civilisation , de L’Homme unidimensionnel a-t-elle percolé dans l’esprit de Mai, en France notamment ? Comment ce qu’on a nommé de façon par trop réductrice le freudo-marxisme de Marcuse a-t-il rencontré les combats de Mai 68 pour l’émancipation, contre les formes d’autorité, pour d’autres manières de vivre, de penser ? Comment ses refondations du freudisme (retrouver l’énergie d’Éros réprimée par la logique de la domination), de Hegel (penser l’Histoire comme Vie), de Marx (réintroduire la place du sujet dans le procès de l’Histoire) ont-elles nourri la contestation étudiante, le mouvement des ouvriers, le grand vent de liberté porté par la vague du « jouir sans entraves », du « soyez réalistes demandez l’impossible » ?…