La danse du fumiste

RÉSUMÉ

Ouvrez le livre, attaquez la première ligne d’un bon œil et laissez-vous aller, c’est pour vous qu’on a monté le bateau alors bienvenue à bord, tout ce qu’on vous demande c’est un peu de souplesse dans votre cervelle et de suite dans l’entendement, pas de précipitation surtout, pas d’arrêt intempestif, rythmez bien votre respiration sur celle du texte et pour le reste on s’occupe de tout, ne craignez ni le tangage du récit ni le roulis des images, il n’y a qu’à lire et…

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PRIX
  •   Prix triennal du roman de la Communauté française, 1982-1985
À PROPOS DE L'AUTEUR
Paul Emond

Auteur de La danse du fumiste

Romancier, essayiste, Paul Emond (Bruxelles, 1944) est devenu, depuis sa première pièce, Les Pupilles du tigre, qui date de 1984, l’un de nos dramaturges les plus féconds et les plus fascinants. Mais ce docteur en philologie romane, qui fut longtemps attaché aux Archives et Musée de la Littérature et enseigna à la Cambre et à l’Iad, avait débuté dix ans avant avec un essai sur Jean Cayrol et peu après avec un premier roman, La Danse du fumiste, genre dans lequel il donna il y a peu son œuvre la plus accomplie, La Visite du plénipotentiaire culturel à la basilique des collines. Son esthétique, qui se vérifie aussi bien dans ses proses au dans ses pièces, est à la fois rigoureuse et joueuse, grave et ludique. Elle se perçoit particulièrement dans des comédies ironiques que l’on ne peut que situer dans l’orbite d’un Kundera, ce qui n’étonnera pas de la part de quelqu’un qui séjourna longtemps en Tchécoslovaquie, et dont l’épouse est Slovaque. D’ailleurs, ses Inaccessibles amours ne sont-elles pas un clin d’œil à l’auteur de Risibles amours ? De Caprices d’image à Grincements et autres bruits, de Malaga aux Îles flottantes, son œuvre avance, avec une rare cohérence, sur la voie d’une dramaturgie intelligente et inventive, où la comédie sert de révélateur des aberrations publiques et des malentendus privés. Détenteur des prix triennaux du roman et du théâtre, il a obtenu le prix Praga de l’Académie pour sa pièce Le Sourire du diable, une réflexion sur les ambiguïtés de la démocratie technocratique qui fut créée à l’Atelier Théâtral de Louvain. Il est aussi l’auteur de nombreuses adaptations, notamment d’un Tristan et Yseut dont  les Baladins du Miroir ont fait un très grand succès.

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