Le fond de mes choses
La civilisation me rend sourde / j’ouvre le regard j’observe les autres avancer / Je suis les ombres, grave une évidence / sur chacune de mes joues rebondies. / Les valises béantes, la mansarde déchiquetée, / j’amasse les miettes, récupère les rejets. / Pelotes de chairs sur un mur droit. / Ils montent dans les filets pendant que je creuse. / Ni vulgaire, ni banale, / quelques misérables cuirs en guise de peaux, / j’établis des nomenclatures d’assistanat, / au cas où une chute remplacerait mon immobilisme. / J’échafaude des truismes en cubes, / les décore de quelques superstitions. / La modération me rend malade, / son confort me tient en vie.
Auteur de Intérieur cuir : Le fond de mes choses
Justin tait sa peur du noir par crainte d'être la cible des moqueries de son entourage. Jusqu'au jour où il se rend compte que son père a peur, lui aussi, quelquefois.Justin tait sa peur du noir par crainte d'être la cible des moqueries de son entourage. Jusqu'au jour où il se rend compte que son père a peur, lui aussi, quelquefois.Philippe Goossens et Thierry Robberecht proposent chez Mijade les aventures d’un nouveau personnage, Justin, un petit loup téméraire. Devant ses amis, Justin n’a peur de rien et se venterait plutôt de ses exploits. Peur de rien, c’est vite dit, car lorsqu’il voit une araignée, il appelle à l’aide. Il sera finalement sauvé par Max, son ami. Et lorsqu’il en discutera avec son père, Justin comprendra qu’on…