Dans la tourmente de la guerre d’indépendance roumaine, une silhouette inquiétante se dresse : Boris Liatoukine, surnommé « le Capitaine Vampire ». Officier russe à l’aura spectrale, il avance imperturbable à travers les champs de bataille, son teint livide et son regard perçant figeant d’effroi soldats et villageois. On le dit invincible, insensible aux balles et à la douleur, laissant derrière lui des cadavres exsangues et des villages en ruines. Certains murmurent qu’il se nourrit du sang des morts, d’autres que la folie accompagne chacun de ses pas. Est-il un véritable vampire ou un monstre né de la guerre ? Son ombre plane, insaisissable et immortelle, entre mythe et réalité.
Auteur de Le Capitaine vampire
Véritable surprise que la découverte de ce livre ! En 1879, Marie Nizet publie Le capitaine vampire. S’il rencontre un certain intérêt, le roman (qu’elle qualifie en sous-titre de Une nouvelle roumaine) disparait ensuite complètement de l’histoire littéraire. Dans les études sur le thème du vampire, son livre n’est jamais mentionné. Ce n’est qu’en 2004 qu’un médiéviste roumain cite le roman et va même jusqu’à prétendre qu’il aurait exercé une influence importante sur le Dracula de Bram Stoker paru en 1897. Laurent Therer, le postfacier, mène une intéressante réflexion sur cette affirmation. Il montre que la réponse est nuancée. La réédition en Espace Nord est la première en Belgique depuis 1879 !…
Le doux murmure du tueur , de Nadine Monfils, redonnera le goût de lire aux ados.…
On a souvent évoqué l’existence d’une tradition fantastique en Belgique, tradition dont on s’est plu à rechercher les racines dans les tableaux de Jérôme Bosch et de Pieter Bruegel.…