Marcel Faureuve a perdu son emploi de photographe à la société de communication Babilas et retrouve sa vocation première : la peinture. Sa femme Géraldine, qui n’a jamais apprécié son talent de peintre du noir, le trompe avec Alexandre Roussel, un client de la Centrale de Repassage qu’elle voit tous les samedis depuis trois ans quand il lui apporte une manne de chemises et de pantalons.
Faureuve est contre les motos dans les bois, contre ce que fut
la politique africaine de Léopold II, contre l’élevage industriel et l’incitation à la voracité, et enfin, contre la rapidité du monde. Ses longues méditations nocturnes ne l’empêchent pas de passer à l’action : il rompt, il casse, il rêve, il s’isole. Il poursuivra jusqu’au bout sa peinture nocturne, comme une exploration du plus intime de son existence.
Un roman sur la vie qui s’incruste dans l’entre-deux du jour qui s’efforce de renaître après chaque nuit.
Auteur de Il voulait peindre la nuit
D’emblée, on s’attache à ce Marcel Faureuve, figure centrale du roman de Paul G. Dulieu Il voulait peindre la nuit, qui, licencié aux approches de la soixantaine de la société dans laquelle il œuvrait comme photographe, saisit l’occasion de cette retraite anticipée pour se consacrer à sa passion : peindre. Avec une prédilection pour le ciel nocturne, les étoiles, qu’il monte contempler depuis la lucarne du toit d’ardoises.Au grand dam de son épouse, la réaliste Géraldine, qui devine que « le diable de la peinture » va s’emparer de lui et qui ne partage pas son vibrant amour pour la nuit, pour le noir. À ses yeux, le noir est « tout ce qui reste quand toutes les couleurs ont disparu. (…) c’est le trou, le…
Amanda nous emmène sur un chemin forestier.«Nous sommes à la hauteur du…