Il voulait peindre la nuit

RÉSUMÉ

Marcel Faureuve a perdu son emploi de photographe à la société de communication Babilas et retrouve sa vocation première : la peinture. Sa femme Géraldine, qui n’a jamais apprécié son talent de peintre du noir, le trompe avec Alexandre Roussel, un client de la Centrale de Repassage qu’elle voit tous les samedis depuis trois ans quand il lui apporte une manne de chemises et de pantalons.
Faureuve est contre les motos dans les bois, contre ce que fut
 la politique africaine de Léopold II, contre l’élevage industriel et l’incitation à la voracité, et enfin, contre la rapidité du monde. Ses longues méditations nocturnes ne l’empêchent pas de passer à l’action : il rompt, il casse, il rêve, il s’isole. Il poursuivra jusqu’au bout sa peinture nocturne, comme une exploration du plus intime de son existence.
Un roman sur la vie qui s’incruste dans l’entre-deux du jour qui s’efforce de renaître après chaque nuit.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Paul G. Dulieu

Auteur de Il voulait peindre la nuit

Paul G. Dulieu, est né dans un faubourg de Namur la veille du Débarquement de Normandie. Cadet d’une famille de quatre garçons, il manifeste très tôt un penchant pour la poésie et agrémente sa scolarité de vagabondages sur les rives de la Haute Meuse. Diplômé en sociologie et linguistique, il travaille à l’Université catholique de Louvain, à l’Institut des Arts de Diffusion et au Fonds des Nations Unies pour la Population, avant d’exercer une activité de journaliste. Paul Dulieu a noué des relations intimes avec le Brésil où il a fait de nombreux séjours. Il écrit des chansons, des pièces de théâtre et des nouvelles. Ces dernières sont éditées dans des revues belges et brésiliennes. Sa nouvelle Aparecida Ventre libre, qui retrace les premiers pas de l’émancipation des esclaves noirs travaillant dans les moulins à sucre du Brésil, a reçu le Grand Prix de la Libre Belgique en 1999 (La Fureur de lire).
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D’emblée, on s’attache à ce Marcel Faureuve, figure centrale du roman de Paul G. Dulieu Il voulait peindre la nuit, qui, licencié aux approches de la soixantaine de la société dans laquelle il œuvrait comme photographe, saisit l’occasion de cette retraite anticipée pour se consacrer à sa passion : peindre. Avec une prédilection pour le ciel nocturne, les étoiles, qu’il monte contempler  depuis la lucarne du toit d’ardoises.Au grand dam de son épouse, la réaliste Géraldine, qui devine que « le diable de la peinture » va s’emparer de lui et qui ne partage pas son vibrant amour pour la nuit, pour le noir. À ses yeux, le noir est « tout ce qui reste quand toutes les couleurs ont disparu. (…) c’est le trou, le…


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