Égaré dans une ville qu’il n’apprécie guère, Pierre tente de dépasser le deuil d’une rupture amoureuse dont il se sent seul responsable. Rongé de scrupules jusque dans ses rêves, il découvre par inadvertance un manuscrit poétique. Naît alors une obsession nauséeuse pour ces vers à l’aigre sapience qui égrènent son quotidien et dissolvent sa perception du réel. Bientôt, il arpente le décor d’un cauchemar éveillé où pullulent les théâtres magiques.
Don Louis de Vargas, élevé au séminaire par un oncle doyen qui lui a insufflé sa foi et sa…
« D'ordinaire, la nécrologie littéraire n'offre que peu d'intérêt, paralysée par le respect…