Gare à toi Pépé Crochet

RÉSUMÉ

Les enfants, n’allez pas jouer tout seuls au bord de l’eau ! Le cruel Pépé Crochet vous y attend… et Nougat ne sera pas toujours là pour vous sauver !

Notre Critique

Jujules a pour habitude de flâner autour d’un étang durant son temps libre. Un jour, lorsqu’il cueille des fleurs, une main squelettique sort de l’eau, comme pour l’attraper. De retour chez lui, il raconte sa mésaventure à sa Nanie, qui ne peut s’empêcher de lui conter l’histoire du Pépé crochet....

À PROPOS DES AUTEURS
Joël Thiry

Auteur de Gare à toi Pépé Crochet

Les trois premières années sont vécues au Congo belge. En 1960, c'est la rentrée au pays dans la ferme familiale à Bérismenil avec les 5 frères et sœurs, auxquels vient s'ajouter une dernière petite sœur. Ecole primaire à Bérismenil auprès de l'excellent Jean Guillaume, puis secondaire à La Roche-en-Ardenne. Un régendat littéraire, et, dès 1976, enseignant, essentiellement en sections professionnelles, à La Roche puis à Marche-en-Famenne. Avec une interruption en 1989 pour un contrat de 5 ans : animation et coaching de groupes de jeunes dans un cadre de restauration de bâtiments. D'autres engagements dans le milieu associatif, notamment auprès des Magasins du Monde/Oxfam et des Jeunes Magasins du Monde/Oxfam. Invité en 1999 par Michel Francard à rejoindre le Musée de la Parole au Pays de Bastogne, pour en devenir l'administrateur délégué en 2004 en même temps que l'asbl est rebaptisée : Musée de la Parole en Ardenne..
Gauthier DOSIMONT

Illustrateur de Gare à toi Pépé Crochet

Gauthier Dosimont est né à Louvain en 1966. Après ses humanités à Charleroi, il obtient en 1990 une licence en Histoire de l'Art et Archéologie à l'université de Louvain-la-Neuve. Mais comme il voue depuis sa plus tendre enfance une passion immodérée et dévorante pour la BD (les grands classiques) il se lance dans le dessin comme indépendant complémentaire alors qu'il n'a pas encore fini ses études.Sa première expérience professionnelle le plonge directement dans l'univers de sa série préférée : Gil Jourdan. Avec, au scénario, son ancien professeur de dessin Vittorio Leonardo, il signe 5 planches et le 4ème de couverture d'un album en hommage à Gil Jourdan et à Maurice Tillieux, paru chez Soleil éditions en 1989 : Les enquêtes de leurs amis. Puis, très vite, il se présente chez Hemma. Cet éditeur belge spécialisé dans les livres Jeunesse va lui donner la possibilité de faire ses premières armes. Durant les premières années de leur longue collaboration, Gauthier va dessiner des centaines de pages de livres jeux-activités et coloriages : Saint Nicolas, les Tortues Ninja, Super Mario Bros, le Manège Enchanté, l'Ours Plume, Casimir, Halloween, des livres mousses pour les tout-petits, des livres animés, Carlos, etc. Mais l'essentiel est là : le jeune dessinateur vit de sa passion. En plus, familialement, ce sont les années bonheur, avec la venue de trois enfants.Viennent ensuite les « vrais » livres dont les illustrations complètent les textes : Les fables de Jean de La Fontaine, des contes classiques, une Bible illustrée de près de 200 pages, des livres pour bibliothèque et ses premiers héros comme Arthur, qui vit des aventures magiques, Alix et Louis, et, plus récemment aux éditions Ballon, Professeur Planète. C'est aussi chez cette maison d'édition que Gauthier va publier des livres didactiques sur les sciences et l'histoire. Des livres simples, mais justes dans le ton et dans la façon d'intéresser les jeunes lecteurs de 5 à 10 ans.Pendant 20 ans, de nombreux travaux viendront émailler ce long parcours de livres pour enfants : une collaboration avec Jean Roba pour encrer un de ses derniers albums de Boule et Bill, quelques planches et strips pour le magazine Spirou, des illustrations et l'écriture de livres éducatifs pour Artis Historia et des publications pour le Bep (Bureau économique de la Province de Namur), l'IBGE (Institut bruxellois pour la gestion de l'environnement), Innovatech, la commune de Fernelmont, le journal du Gal, les éditions Vézham, Vivre Ensemble et bien d'autres choses encore…En 2008 enfin, l'Association de Lutte contre la Mucoviscidose lui commande une BD destinée à sensibiliser les ados d'humanités qui ont dans leur classe un(e) condisciple atteint(e) de cette maladie. C'est à l'occasion de ce travail (au scénario, au dessin et à la couleur) que Gauthier Dosimont est revenu à sa première passion : la bande dessinée. D'ailleurs, en ce début du mois de février 2013, il en sort une autre. Mais sur la ville de Marche-en-Famenne cette fois. La flamme est bien loin de s'être éteinte! Suite au prochain opus…

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Gare à toi Pépé Crochet"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9139 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Li Rantoele - n° 90 - 3-2019, Été - Esté 2019

Sommaire • Strimaedje di « Moudes a rvinde » par  Lucien Mahin ,  Joseph Docquier • Ene bressene nén come les ôtes par Jean Cayron…

Bokèts po l’ dêrène chîje : Poèmes pour l’ultime veillée

Peu de temps avant son décès, le grand écrivain wallonophone Émile Gilliard avait transmis à son éditeur les épreuves corrigées de Bokèts po l’ dêrène chîje . La première édition de cette œuvre — une édition artisanale en 50 exemplaires, aujourd’hui introuvable — lui avait valu le prix triennal de Poésie en langue régionale de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2005 et était vue comme un incontournable de sa bibliographie. Sa réédition dans une collection de plus large diffusion et avec des adaptations françaises est donc une initiative bienvenue.  Si cette réédition fait œuvre de justice en permettant à la poésie d’Émile Gilliard d’atteindre des lecteurs qu’elle n’a jamais pu toucher auparavant, soulignons qu’elle fait aussi œuvre utile. En effet, elle fournit aux amateurs une réalisation exemplaire, témoin de la richesse du wallon sous la plume d’un auteur qui le possède pleinement, mais aussi des voies audacieuses empruntées par la poésie d’expression régionale depuis le milieu du 20e siècle.Émile Gilliard est en effet un héritier de la « génération 48 », qui a renouvelé cette poésie par la recherche de formes nouvelles et l’exploration de thèmes actuels. Ces jeunes poètes et leurs continuateurs visaient l’universalité, à travers des œuvres qui ne reniaient en rien leur attachement à leur région ni leurs origines souvent modestes.Dans Bokèts po l’ dêrène chîje , Émile Gilliard applique fidèlement ces principes, suivant une route d’abord tracée par Jean Guillaume, son maitre en poésie. Écrites dans les années qui ont suivi son départ à la retraite, les trois séries qui composent ce recueil explorent le regret lié au temps perdu, l’amertume d’avoir dû travailler pour d’autres, la fatigue physique et mentale… Au fil des poèmes, le lecteur découvre une langue particulièrement souple, riche d’adjectifs aptes à traduire, par exemple, les nuances de ce dernier sentiment : nauji [ « lassé » ], scrandi [ « fatigué » ], nanti [ « exténué » ], odé [ « lassé » ], skèté mwârt [ « éreinté » ]…Par endroits, le poète renoue avec la colère qui s’exprimait à plein dans certaines œuvres précédentes ( Vias d’mârs´ en 1961 , Come dès gayes su on baston en 1979) : ’L âront scroté nos tëresèt nos cinses èt nos bwès,à p’tits côps, à p’tits brûts,[…] come dès fougnantsk’on wèt todis trop taurdcand leû jèsse a stî fêteèt k’ tot-à-fêt a stî cauvelé. Dès-ans èt dès razansk’on a cauzu ovré d’zos mêsse,[…] dissus nos prôpès tëres. [Ils auront dérobé nos terres, / fermes et forêts, / peu à peu, sans fracas, / (…) comme des taupes / qu’on détecte toujours trop tard, / quand elles ont accompli leurs méfaits / et qu’elles ont tout creusé. // Une éternité / qu’on a quasi œuvré / sous tutelle, / (…) sur nos propres terres.] Ailleurs, il reprend les questionnements d’ordre métaphysique qui traversaient À ipe , cette autre œuvre importante, rééditée dans la collection micRomania en 2021. Èt si nosse bole âréve bukéconte one sitwale ? […] Èt nos-ôtes bèrôderèt r’nachî à non-syinceaprès l’ dêrène ruwale ? [Et si notre globe / avait cogné une étoile ? (…) // Nous aurions erré, / cherché inutilement / une ultime issue ?] Ces deux veines majeures de l’œuvre gilliardienne — le questionnement sur l’homme et son environnement, la défiance envers l’exploiteur, en communion avec tous les exploités — trouvent un point de rencontre dans les pages les plus fortes du recueil. C’est alors la métaphore de la maison qui exprime la détresse du « je » (non, du « dji » ) face aux communs massacrés au bénéfice de quelques-uns. ’L ont rauyî djustotes lès pîres dissotéyesèt lès tchèssî au lon,à gros moncias.Èt c’èst cauzucome s’il ârén´ ieû v’luchwarchî è vike,chwarchî è m’ pia.Come si l’ maujoneâréve ieû stîon niër, on burton d’ mès-oûchas. [Ils ont arraché / toutes les pierres descellées / et les entasser au loin, / et c’est quasi comme / s’ils avaient voulu / m’écorcher vif, / charcuter ma peau, / comme si la maison eût été un nerf, / un moignon de mes os.] De manière plus explicite, Émile Gilliard fait le lien avec le désastre écologique dans le poème d’épilogue, écrit spécialement en vue de cette deuxième édition. Vêrè ként’fîye on djoûki l’eûwe ni gotinerè pus wêre foû dès sourdants.On s’ capougnerè po sayî d’ ramouyî sès lèpes.Vêrè ki l’ têre toûnerè à trîs et tot flani,ki nos maujones si staureront su nos djoûs,èt nosse lingadje ni pus rén volu dîre. [Peut-être viendra-t-il un jour / où l’eau filtrera à peine de la source. / On s’empoignera pour se rafraîchir les lèvres. / Une terre stérile fera flétrir les plantes. / Notre maison s’écrasera sur nos jours, / et notre langue n’aura plus de sens.] Au possible effondrement des équilibres naturels fait écho ici celui d’une langue. Bokèts po l’ dêrène chîje est aussi traversé des préoccupations d’un homme qui a donné tous ses loisirs à la langue wallonne et laisse parfois libre cours à son pessimisme : « po ç’ k’il è d’meûre : / on batch di cindes èt dès spiyûres, / sacants scrabîyes / k’on îrè cheûre èt staurer sul pî-sinte » [ « pour ce qu’il en reste : / un bac de cendres, des déchets, / des escarbilles / à secouer et à répandre sur le sentier » ]Et c’est en cela que cette réédition prend une valeur supplémentaire : en redonnant à lire des poèmes qui ne taisent pas son sentiment de lassitude et d’isolement, elle nous rappelle que leur auteur a toujours su le dépasser. Émile Gilliard, en effet, n’a jamais cessé d’écrire dans sa langue première et a consacré ses dernières années à d’importants travaux philologiques. Ce livre prend donc, en creux, la valeur d’une ode à sa résilience et à son formidable engagement. Julien Noël Les traductions offertes ici sont les adaptations littéraires de l’auteur. Plus d’information Ce tryptique a été publié artisanalement, en wallon, à compte d'auteur, en tirage restreint, en 2004. Le dernier volet Crèchinces a également fait l'objet d'un numéro des Cahiers wallons . La présente édition est assortie d'une adaptation en langue française. L'ordre des textes comporte des modifications et un poème d'épilogue résume l'esprit du recueil. L'actuelle situation du monde donne à ces poèmes un reflet d'authenticité. Y pointent heureusement des germes d'espérance et de lumière. Le dilemme reste présent : d'un côté, l'appât du gain, du plaisir, du soi-disant progrès, le manque d'amour d'autrui, de l'autre, le respect de l'humanité, de la nature, du climat. L'humanisme triomphera-t-il d'un matérialisme borné dans lequel notre civilisation peine…

L'patois d'Bouyon

Ouvrage très complet sur le dialecte de la région de Bouillon.…