Être moi, toujours plus fort. Les paysages intérieurs de Léon Spilliaert

À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphane Lambert

Auteur de Être moi, toujours plus fort. Les paysages intérieurs de Léon Spilliaert

Né le 17 octobre 1974, Stéphane Lambert a un master en langues et littératures romanes à l'Université Libre de Bruxelles. En 1998, après des études de lettres, il a animé à Bruxelles des rencontres littéraires qui sont devenues un livre d’entretiens avec 17 auteurs belges et français (Amélie Nothomb, Olivier Rolin, René de Ceccatty…). Il a été très actif dans le domaine du livre et de la littérature en Belgique en tant qu’éditeur : en 1999, il a dirigé le lancement d’une collection de livres de poche (Ancrage) et en 2001, il a cofondé le Grand Miroir, une collection de littérature contemporaine. Il a collaboré régulièrement à la presse écrite entre 2000 et 2013, où il réalisait principalement des portraits d’acteurs et d’actrices, et il a été responsable de la programmation francophone à Passa Porta, la maison internationale des littératures à Bruxelles... En tant qu’écrivain, il a reçu différentes bourses d’écriture et de résidence d’auteur (Rome, Berlin, Vilnius, Winterthur, Paris), a été deux fois primé par l’Académie Royale de langue et littérature françaises de Belgique (prix Lucien Malpertuis, prix Franz De Wever). Il a enseigné à l’Université Charles à Prague. En 2007,  il a dirigé brièvement la Maison du spectacle - La Bellone à Bruxelles. Il se partage entre la nécessité d’enracinement et le besoin d’être ailleurs. A travers son travail d’écriture, Stéphane Lambert cherche à atteindre le mot à l’origine de la matière (matière impalpable qui fonde l’expérience), outrepasser le trop connu pour capter l’insaisissable. Selon lui, il n’existe pas de métier d’écriture, il n’y a que des livres nécessaires à extraire de leur nuit. Dans cette avancée nébuleuse et sans fin, l’écrivain taille dans sa chair pour en sortir des phrases, et taille dans ses phrases pour les réduire peu à peu en cendres flamboyantes. Marqué par l’art, et des courants comme le symbolisme, Stéphane Lambert livre dans ses textes un combat avec l’obscurité, alliée à l’angoisse, qui sans cesse menace de tout anéantir. C’est dans ce vertigineux interstice (cette presque mort, ce bord de folie) que son écriture creuse, non pas sa tombe, mais un gisement d’énergie. Stéphane Lambert est l’auteur de plusieurs récits et romans, de nouvelles et de documents. Il se consacre aussi à l’écriture de textes sur des artistes et des écrivains. Lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse de création 2020
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Après Monet (L’adieu au paysage. Les nymphéas de Claude Monet, La Différence, Monet, impressions de l’étang, Arléa), Rothko (Mark Rothko, rêver de ne pas être, Arléa), Nicolas de Staël (Nicolas de Staël, le vertige et la foi, Arléa), Goya (Visions de Goya, l’éclat dans le désastre, Arléa, prix Malraux 2019), le dialogue que Stéphane Lambert noue avec la peinture se porte sur Léon Spilliaert. Proximité, sismographe de poète, affinités électives, démarche questionnante qui décloisonne l’œuvre et la vie et plonge à mains nues dans l’imaginaire des peintres : ce quatuor compose moins une méthode qu’un embrasement passionné. Dans Être moi, toujours plus fort. Les paysages intérieurs de Léon Spilliaert,…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:oeuvre - "Être moi, toujours plus fort. Les paysages intérieurs de Léon Spilliaert"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Wallonie rapsodie

Essai sur l'identité d'un peuple.La bistouille, l'escavèche mais Robert Campin, Simenon, le site mégalithique de Wéris,…

Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations

Cet essai parut initialement en 1967. Par l'auteur des Controverses du christianisme.…

Le mouvement romantique en Belgique (1815-1850). II Vers un romantisme national

À propos du livre Nonum prematur in annum… L'exigeant précepte d'Horace a trouvé, cette fois, sa rigueur dépassée, puisque c'est de 1948 qu'est daté le premier tome du présent ouvrage. Bien malgré nous, il est vrai : des occupations professorales absorbantes, la maladie ensuite, puis de cruelles épreuves familiales ont, trop longtemps sans doute, retardé la rédaction, la mise au point et l'achèvement de ce tome II et dernier. On s'en excuse. Après un tel délai, peut-être n'est-il pas inutile de rappeler à cette place le dessein qui n'a pas cessé d'être le nôtre. C'est de poursuivre, dans le milieu belge, entre 1815 et 1850, une enquête attentive sur l'évolution des idées, des tendances et des réputations littéraires. La suivant à la trace, nous avons cherché à en préciser la marche dans les esprits et dans les écrits de ce temps. Revues et journaux, préfaces et critiques nous ont fourni l'essentiel de notre documentation. Nous avons tenu le plus grand compte des influences étrangères, et singulièrement de celle du romantisme français, dont la contrefaçon multiplie alors les oeuvres parmi nous. Et nous n'avons pas négligé de mesurer, quand il y avait lieu, les répercussions des événements politiques ou sociaux sur le devenir, en nos provinces, de la «chose littéraire». Notre propos a donc été, dans l'essentiel, l'étude d'un mouvement d'idées. On aurait tort de chercher ici un relevé complet des auteurs belges de l'époque romantique et un catalogue de leurs ouvrages. Nous avons, pour notre modeste part, essayé de tracer un tableau abrégé de cette époque de notre passé littéraire dans quelques chapitres de la grande Histoire illustrée des lettres françaises de Belgique, dont nous avons naguère dirigé la publication avec notre savant confrère et collègue, M. Joseph Hanse. On nous permettra d'y renvoyer. Ici, la production nationale nous intéresse avant tout dans la mesure où elle rend témoignage de la marche des idées littéraires ou en illustre le cheminement. Volontairement réduites au minimum, nos indications bibliographiques sont, strictement, celles des textes qui ont fourni nos citations ou autorisé nos conclusions. En d'autres termes, notre dessein a été ici, avant tout d'apporter une contribution valable à l'histoire des idées, er souhaitant qu'elle puisse servir à illustrer un jour ce que notre regretté maître Fernand Baldensperger appelait «une sorte de philosophie de la vie et du mouvement en littérature». Nous ne nous flattons pas d'y avoir réussi. Du moins espérons nous qu'on pourra trouver aux pages du présent tome, comme à celles du précédent, des citations nouvelles ou peu connue: et des témoignages inédits,…