Comme il le dit lui-même: «un regard permet parfois de changer une situation, un homme, ou même une vie ». Soutenus par des chutes étonnantes et bien appropriées, ces neuf récits s’articulent tous autour de l’éternel jeu de la vie et de la mort.L’écriture juste et précise installe des suspenses que ne démentirait quiconque! Le texte joue aussi bien avec la religion que les obsessions, une naissance dans l’enfer d’un braquage, les basses vengeances…
Auteur de D’un simple regard
« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. » Dix-huit non plus d’ailleurs. Louis Escouflaire, né en 1996, ne déroge pas à la règle rimbaldienne, et ses audaces, son humour, son énergie créatrice, il les communique via la littérature.Ce jeune Athois est le premier lauréat distingué par le Prix de la Fondation Laure Nobels, qui vise des auteurs belges entre 14 et 23 ans, et désire « introduire l’œuvre sur le marché de la littérature, selon toutes les normes en vigueur dans le monde du livre ». Eh bien, si chaque édition annuelle de cette très louable initiative nous révèle des plumes d’une qualité équivalente à celle de Louis Escouflaire, l’apport en sang neuf est garanti à nos Lettres !Certes, le style doit encore s’affirmer…
Ce recueil comporte une nouvelle de Réjane Peigny, 'Amina danse', une nouvelle de Francis Dannemark, 'Les pluies passées', et 'Le jour se lève encore', poème à quatre mains commandé par Gil Jouanard pour 'Mille ans après l'an mil', volume collectif publié chez Climats…