Sans souci de la chronologie, l’écrivain plonge dans ses souvenirs d’enfance dans un village wallon. Il décrit son quotidien dans les années 1980, évoque l’ennui, l’omniprésence de la nature, le manque d’offre culturelle, le besoin de solitude, la peur des autres et la découverte du pouvoir des mots.
Auteur de Le plus court chemin
Certaines personnes éprouvent parfois le sentiment qu’il leur est impossible de pouvoir échapper au passé, à l’histoire familiale, à la condition sociale et culturelle qui a contribué à les construire. Comme si ce passé empêchait de vivre le présent, ou, pire, d’envisager l’avenir, tout modeste qu’il soit. Ce n’est pas que ce passé soit mieux, ou moins bien, ou franchement destructeur, c’est qu’il est là, un parasite qui s’incruste en permanence dans l’aujourd’hui. Le nouveau livre d’Antoine Wauters qui paraît en cette rentrée littéraire s’inscrit à rebours de cette constatation, sans pour autant lui dénier tout crédit. Le plus court chemin, s’il est bien sous-titré « roman », aurait pu être un « récit » autobiographique,…
Tu ne supportais pas cet émoi contraint autour de toi, le visage de ta mère fermé sur une angoisse…