Dibbouks

RÉSUMÉ

Dans la croyance populaire juive, le dibbouk est l’âme d’un mort qui vient s’incarner dans le corps d’un vivant. Ici, la narratrice est obsédée par une quête familiale. Son père, rescapé de la Shoah, a laissé un témoignage dans lequel il raconte comment, lors de sa déportation, il a été séparé de sa fille. Qu’est-elle devenue ? Elle a disparu à jamais. Mais la narratrice, elle, se laisse peu à peu envahir par le dibbouk de cette sœur. Elle n’a de cesse, dès lors, de se lancer à la recherche de Mariette.

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Dibbouks
Dibbouks

Éditeur : L'Antilope
Date : 2024 (réédition)
Format : Livre

À PROPOS DE L'AUTRICE
Irène Kaufer

Autrice de Dibbouks

Irène Kaufer est née en Pologne, de parents survivants de la Shoah. Elle est arrivée en Belgique en 1958. Militante féministe, elle a été active dans l’asbl Garance, qui vise à prévenir les violences basées sur le genre. Elle contribuait régulièrement à la revue Axelle et était membre de la rédaction de la revue Politique. Elle est décédée en novembre 2022.
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Les éditions de l’Antilope, dont la ligne éditoriale se concentre autour de « textes littéraires rendant compte de la richesse et des paradoxes de l’existence juive sur les cinq continents », accueillent dans leur catalogue le nouveau roman d’Irène Kaufer. Dibbouks, un texte singulier autour des identités.« “Il ne faut jamais en parler à ton père, c’est trop douloureux”, disait ma mère. “Ne dis rien à maman”, disait mon père, souvent, pour des broutilles. Ils avaient bâti l’un autour de l’autre un filet de protection qui, avec le temps et l’âge, s’était durci en un mur infranchissable, surmonté de tessons de bouteilles et entouré de plusieurs rangées de barbelés. »…


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Marguerite Baulu et Jeanne de Tallenay, dont le roman L’invisible constitue une remarquable découverte , se voient ainsi remises à leur juste place grâce à cette initiative. Parmi ces femmes de lettres belges, Marguerite Van de Wiele (1857-1941) est la première à avoir vécu de sa plume. Célibataire, à la fois journaliste et romancière, acclamée par les plus grands écrivains de son temps, chargée de missions officielles, mais aussi souvent en butte à la misogynie ambiante, elle a ouvert des portes aux générations suivantes de femmes de lettres belges. Elle livre, dans ses romans, des portraits de femmes confrontées au corset empesé de normes que leur impose leur milieu. Doivent-elles se soumettre et consentir à se laisser détruire ou tenter de se libérer au risque de voir s’abattre les jugements réprobateurs, de devoir s’endurcir et, peut-être, de se perdre ? Évangéline, le personnage principal d’ Âme blanche, est prise au cœur de ce dilemme. 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