Pour quand tu seras grande

RÉSUMÉ

Sur le point de rentrer chez elle, Marie sent ce poids qui lui pèse sur la poitrine depuis quelques temps. Derrière la porte, sa mère, régente dépassée, ignore Léna, la petite dernière, qui s’époumone à l’étage tandis que les deux aînés, Jean et Tom, ont transformé le salon en cabane et son père en Davy Crockett résigné. Et son mari qui est encore aux abonnés absents… Marie rêverait de tout envoyer valser, là, d’un coup.Mais le lendemain, le père de Marie se suicide. Sans un mot. La brutalité de la mort pulvérise la dernière digue. Si elle ne veut pas sombrer et tout perdre, Marie doit plonger aux racines de l’inexplicable.

PRIX
  •   Prix des lecteurs Club 2021
À PROPOS DE L'AUTEUR
Véronique Gallo

Auteur de Pour quand tu seras grande

Véronique Gallo est humoriste, comédienne et autrice. Elle est la créatrice de la série "Vie de mère" sur Youtube et sur Téva. ​ Son premier roman Tout ce silence est paru chez en 2012 Desclée De Brouwer. Pour quand tu seras grande, publié en octobre 2020 aux Éditions Héloïse d'Ormesson, a reçu en 2021 le Prix des lecteurs Club. Véronique Gallo vit en Belgique. Elle partage son temps entre l'écriture, les tournées, les tournages et sa vie de maman.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Véronique Gallo pratique plusieurs formes d’écritures : une écriture destinée à être partagée et portée par sa voix, ses mises en scène, à travers sa série humoristique Vie de mère ou son spectacle The One Mother Show, où elle met en scène avec humour les affres d’une vie de femme/mère/professionnelle, au bord de la crise de nerfs. Elle exerce une autre écriture, plus silencieuse comme on le dirait d’une lecture silencieuse, moins médiatique, destinée à une rencontre intime avec les lecteurs et lectrices : celle de romans. Deux écritures, l’une humoristique, l’autre tragique, pour une même réalité : celle de femmes obligées d’assurer sur plusieurs fronts.En 2012, cette ex-prof de littérature a publié…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:mère père - "Pour quand tu seras grande"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Ogresse

Paru dans la collection « Exprim’ » chez l’éditeur Sarbacane, Ogresse est un roman pour adolescents frontal, sans détour,…

Voici venir le soleil : Balades avec mon fils

Voici venir le soleil. Balades avec mon fils est présenté comme la suite de Je pousse donc je suis. Balades avec ma fille , qui était un hommage à la promenade urbaine. Dans cet opus, nous sommes amenés à lire un recueil de fragments qui relèvent davantage d’un hommage à la rencontre. Tina Mouneimné Van Roeyen nous livre en vrac ses réflexions de femme de lettres au chômage et de mère débordée avec deux enfants en bas âge. À l’aube de ses 40 ans et installée à Etterbeek, elle s’interroge sur son identité, d’autant plus qu’elle est une immigrée d’origine polonaise et libanaise installée dans un vivier de diversité culturelle.   Laissez-moi vous expliquer : là d’où je viens, on fête ce jour [la fête des mères] toujours le 26 mai ; en Belgique, le deuxième dimanche du mois de mai sauf à Anvers où c’est le 15 août. Manque de bol, le petit mari est Anversois. Donc, si je comprends bien, j’envoie un bouquet de fleurs à ma mère qui habite en Pologne pour le 26 mai ; mais, moi mère, je pourrais l’espérer le deuxième dimanche de ce même mois, alors que ma belle-mère le recevrait le 15 août. Mais tenez-vous bien, si ma mère vivait au Liban, ça aurait été le 21 mars. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Sinon, ça ne serait pas drôle. Des réformes en vue ? Bien ancrée dans un quotidien concret de maman hyper occupée, l’autrice utilise les situations vécues comme des occasions de s’interroger sur le monde, de poser des questions sur ses questions et ipso facto de dévoiler une quête de sens en arborescence. Il est vrai qu’entre la nounou en retard, la gastro du chat, les courriers administratifs absurdes et les urgences pédiatriques, son doctorat en langues et littératures romanes lui sert peu, son objectif principal étant d’apprendre sur le tas et de survivre plutôt que vivre («  mettre la tribu au lit relève d’une séance de marchandage sur un souk africain  »). Si possible sans arriver en retard à son nouveau travail avec de la confiture sur ses vêtements…Avec une grande auto-dérision et un regard acéré, Tina Mouneimné Roeyen nous livre ses réflexions sur la vie, pointant l’absurdité de ses contingences. Telle un Sisyphe dont le rocher est remplacé par une double poussette, elle recommence chaque jour une course contre la montre avec une énergie décoiffante. Elle nous insuffle sa joie de vivre à travers un style direct et cathartique à la Susie Morgenstern et se permet de changer constamment de sujet sans transition. Avec elle, des événements banals deviennent festifs ou des questionnements existentiels profonds. Impossible de s’ennuyer. J’ai pourtant essayé. Essayé de changer de vie. Relever le défi de me réveiller à cinq heures du matin et manger du yoghourt maigre aux fruits secs. Pour les flocons d’orge et d’avoine, j’ai remercié d’avance (il y a des limites quand même). J’ ai tenu deux jours. Les deux pires jours de ma vie. L’étiquette du yoghourt me laissera d’ailleurs perplexe. Il serait : Pur natur organic bio eco Cinq adjectifs pour signifier la même chose (et ce n’est probablement même pas vrai)  On nous prend pour des idiots, je vous assure.  Voici venir le soleil. Balades avec mon fils , un livre à lire un jour de pluie……

À la cyprine

On pourrait lire les romans et les recueils énigmatiques de Savitzkaya comme une vaste…