Deselegância Discreta

RÉSUMÉ

Deselegância Discreta est maintenant un livre !

Le disque Deselegância Discreta de Renato Baccarat a été enregistré à São Paulo, entre les deux tours des élections présidentielles de 2018. C’était un moment crucial pour le Brésil et plusieurs de ces textes sont plus ou moins directement infusés de cette situation.

Ce livre permet de mieux comprendre le disque. On y retrouve le texte original en portugais de toutes ses chansons, leurs traductions, et pour chacune d’elles, une courte introduction. Ces neuf morceaux sont magnifiquement illustrés par neuf nouveaux collages de Chloé Cayla, qui avait déjà fait la pochette de l’album.

Ces textes et traductions sont maintenant repris dans ce joli ouvrage, livre d’illustrations, livret, recueil de poésies, livre d’art… On y trouve aussi un code qui vous permettra de télécharger la musique, on peut donc dire que c’est également un disque.

À PROPOS DES AUTEURS
Renato Baccarat

Auteur de Deselegância Discreta

Bien qu’ayant vécu longtemps loin de son São Paulo natal, Renato Baccarat est intimement brésilien. Il y a vécu ses neuf premières années avant de venir s’installer en Europe, suivant ses parents musiciens. C’est de là qu’il a (quoi qu’il arrive) grandi très connecté à la culture Brésilienne, même avec un océan les séparant. Il est devenu musicien, graphiste, illustrateur... Son travail est un peu d'ici, un peu de là-bas...
Chloé Cayla

Illustrateur de Deselegância Discreta

Au hasard des promenades dans Bruxelles, revenir avec quelques magasines pour coller des corps, de l’amour, du jeu érotique aguicheur, frontal, joyeux et provocateur. Son parcours de vie et ses professions l’orientent vers l’humain. Vers ses désirs, ses plaisirs, ses émois, ses jouissances, ses chorégraphies des corps et des gestes. Elle aime mettre en avant cet aspect de la vie dans mes oeuvres. Le collage lui donne une liberté qu'elle a de manière différente dans son travail de dessin. Elle y trouve une possibilité immense de « modeler » le papier : souvent, elle souhaite d’abord représenter une scène et cherche les images qui collent le mieux, avec la contrainte des magasines glanés. Elle s’intéresse aux thèmes sociétaux actuels sur la sexualité ludique, les femmes et leur corps, le couple et les plaisirs. Et de manière générale, à l’être humain dans toute sa splendeur !

AVIS D'UTILISATEURS

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Les nouveaux ordres

Recueil de textes et de dessins qui tient tant du…

Avant toute chose

«  Chaque couche d’impression reflète une variation dans la texture, la couleur ou la profondeur, évoquant les modulations d’un son à travers le temps et l’espace. Cette approche crée une analogie visuelle et sensible entre l’invisible du son et sa transcription graphique tangible. Ainsi, je transforme les sons, habituellement perçus comme immatériels et fugaces, en éléments concrets et perceptibles, traduisant l’évolution et les nuances d’un paysage sonore par un travail d’impression et de gravure.  » Telle est la démarche adoptée par Éléonore Scardoni pour ses Fragments d’écoute offerts aux regards . Réalisées entre 2022 et 2024, les œuvres transcodent des perceptions auditives recueillies dans des jardins (celui d’Etterbeek, des éditions CotCotCot, de Camille Lemonnier), des parcs (de Forest, Léopold, Duden), du vallon du Meylemeersch, du marais Wiels, de l’avenue Wielemans Ceuppens et de la fenêtre de sa chambre. Ces lieux bruxellois en légère périphérie (Forest, Anderlecht, Uccle, Saint-Gilles, Etterbeek, Ixelles) recèlent une précieuse biodiversité, inspirante. Pluie qui tambourine, perruches veuves qui s’agitent, tourterelles turques et pigeons bisets qui dialoguent, mésange charbonnière qui salue le matin, grimpereaux des jardins qui cherchent leur nourriture, chardonnerets élégants qui s’enorgueillissent de leur beauté, ouettes d’Égypte qui se prélassent sur l’eau, corneilles qui battent le rythme des travaux du voisin, multitude d’oiseaux qui tiennent conférence, train qui passe. Autant d’atmosphères acoustiques d’écosystèmes urbains que Scardoni a sensiblement, consciencieusement, recensées dans des linogravures ondulantes et colorées, et deux dessins à la mine.Verlaine, dans son Art poétique , annonçait en incipit : «  De la musique avant toute chose.  » Carl Norac , incorporant cette affirmation, a pénétré les sonogrammes de Scardoni pour les accompagner de ses explorations poétiques. Sa composition suit une partition en moments : un début, sept entrées en musique, un milieu, sept entrées en paysage, une fin. Le mouvement s’esquisse linéairement dans sa progression (croissante puis décroissante), mais se dissout dans sa concrétisation : les temps marqués se distendent dans un non-espace-temps et apparaissent comme des touches couleur textuelle parfaisant les illustrations à l’honneur. Dans les notes de Norac, il est question, entre autres, de cellules, de vagues, de chemins, de nuages, d’élytres, de coton, de fleurs, de voiles, d’instruments, de danse, de cailloux, de lunes, de nénuphars, de flaques. De silence. D’horizons. Ce qui unit les deux artistes ici, c’est une manière d’être au monde. « Entrer dans », en conscience et humilité, en sensitivité et réceptivité ; s’affranchir des cadres attendus ; (s’) interroger, (se) rencontrer, (s’)absorber, (se) proposer. Avant toute chose . Samia Hammami Plus d’information a poésie, la gravure, deux pratiques artistiques se retrouvent dans ce carnet et creusent un sillon ensemble pour rejoindre la musique. Celle de L'Art poétique de Verlaine, celle des marais et des parcs, celle des oiseaux qui les habitent. Une exploration fascinante qui propose d’aborder l’existence par les sons et par les paysages qu’ils évoquent, en…