Hope c’est elle et ce n’est pas elle.
Saturne c’est lui et ce n’est pas lui.
Deux personnages d’une histoire qui a été la leur dans un moment précis et un lieu précis de cet univers mais c’est aussi l’histoire d’autres personnes d’aujourd’hui, d’hier, de demain.
Une histoire qui arrive au bon moment de la vie et qui la change pour toujours. Une histoire d’hôtels, de bar et de voyages. Une histoire d’amour et de joie, d’amour et de douleur, une histoire de métamorphose.
Le papillon ne nous a jamais raconté sa douleur, on ne voit que sa légèreté et sa terrible et éphémère beauté.
Tu sais que tu veux. Tu sais que tu auras mal.
Que cette révolution bouleversera tout.
Mais tu sais aussi que sans elle tu mourras.
Auteur de Des fois on rencontre des gens et après ces gens-là nous manquent
Luc Baba s’est glissé dans le sillage de treize auteurs et deux autrices (que l’on n’aurait pas qualifiée de…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…
La passion de la littérature, de la culture russe, l’existence aimantée par la…