Pierre Moreau est psychiatre, catholique et amoureux. Esther Steinfeld est juive, traumatisée par la guerre, mystérieuse. Ils vivent à Anvers, une ville flamande où ils éduquent leurs enfants en français – cette langue française si riche, si magnifique, que l’on parlait à la maison mais qu’on évitait désormais de parler en dehors.
« Côté rue, côté jardin » relate l’enfance et l’adolescence de leur fils : un récit d’initiation, imagé et limpide, dans un pays en passe de se déchirer.