Philippe Brandes

NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Alexandre Moreau est un jeune homme qui désire effectuer des études d’architecture à l’académie de l’Ouvroir. Malgré la désapprobation de son père, inquiet de la réputation libertaire de l’école, le héros se lance à cœur perdu dans son cursus, porté par des professeurs passionnants et les manifestations estudiantines de gauche qui ont ponctué les années 1970 à Bruxelles.Alexandre est un passionné : il met en place des projets avant-gardistes et provocateurs afin de lutter contre l’urbanisation inquiétante de la capitale dictée par les intérêts politiques et financiers. Il entre dans la vie active en devenant assistant à l’académie et en s’installant avec sa copine Véronique, mais il prend rapidement conscience de son malaise dans une vie rangée : l’amour…


Le Carnet et les Instants

Les rues d’Anvers en filigrane, Alexandre raconte son enfance et les prémices de son histoire familiale. Une histoire marquée par le contraste. Contraste entre deux religions d’abord car le narrateur est né de l’union d’un catholique et d’une juive. Contraste entre deux langues ensuite puisque le garçon grandit dans un cadre familial et social francophone, avant de voir le flamand gagner du terrain autour de lui pendant son adolescence, jusqu’au « Walen buiten » à l’aube de sa vingtaine.Côté rue, côté jardin – Une enfance anversoise annonce la couleur en couverture : « récit », il ne s’agit pas d’un roman à proprement parler. Pas de schéma narratif classique mais une suite de souvenirs, vécus ou relatés. La rencontre des parents, Esther et Pierre ;…