Sous la direction de Yun Sun Limet. — Sans doute n’a-t-on jusqu’ici pas encore pris la mesure de l’importance de Cioran, cantonné qu’il peut être aux yeux du grand public à l’auteur de phrases de dissertations sur la vanité de l’existence. Le centenaire de sa naissance peut être l’occasion de redire ce que son œuvre a apporté à la pensée et le contexte intellectuel et historique dans lequel elle est apparue. Ce volume rassemble les contributions de chercheurs et de témoins…
Autrice de Cioran et ses contemporains
Ecrire après Auschwitz : Jorge Semprun, Primo Levi, Jean Cayrol, Imre Kertesz
"Écrire après Auschwitz ? Comment imaginer écrire, nommer l'innommable ? Pierre Mertens nous invite à lire ces auteurs qui, revenus des camps de la mort, ont pris la parole. Il se penche autant sur leur façon de la prendre que sur leur mise en mots de l'abject. Si, pour le philosophe Adorno, "l'art - et plus particulièrement la poésie - apparaissait comme impensable après Auschwitz", des auteurs ont pris le parti contraire : Paul Celan, Primo Levi, Robert Antelme, Jean Cayrol, Jorge Semprun, Micheline Maurel, Soazig Aaron et enfin Imre Kertész, récemment consacré par le Jury du prix Nobel. Chacun de ces auteurs a écrit les camps en un langage propre et, paradoxalement, certains de ces passages par la fiction restituent plus de vérité encore qu'un témoignage." (Quatrième de couverture.) Le texte d'une conférence prononcée par l'auteur à Bruxelles lors d'une séance des Midis de la Poésie.Écrire après Auschwitz ? Comment imaginer écrire, nommer l'innommable ? Pierre Mertens nous invite à lire ces auteurs qui, revenus des camps de la mort, ont pris la parole. Il se penche autant sur leur façon de la prendre que sur leur mise en mots de l'abject. Si, pour le philosophe Adorno, "l'art - et plus particulièrement la poésie - apparaissait comme impensable après Auschwitz", des auteurs ont pris le parti contraire : Paul Celan, Primo Levi, Robert Antelme, Jean Cayrol, Jorge Semprun, Micheline Maurel, Soazig Aaron et enfin Imre Kertész, récemment consacré par le Jury du prix Nobel. Chacun de ces auteurs a écrit les camps en un langage propre et, paradoxalement, certains de ces passages par la fiction restituent…
Victor Hugo : Les années d'exil et d'écriture à Bruxelles (L'Article n°4)
Collection "L'Article", n°4 Éditorial de Maxime Lamiroy : La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert notre tête et notre pays.La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert…
Jean Tordeur a destiné ces articles à la page littéraire du Soir , journal à la rédaction duquel…