Simenon malgré lui


RÉSUMÉ

Dans un premier essai publié en 1964 et consacré, lui aussi, à l’auteur de La Neige était sale, Anne Richter se posait une question essentielle : le bonheur et la transcendance existent-ils pour Simenon ? A l’époque, elle répondait non.
Interrogeant à nouveau l’œuvre simenonienne qui s’est, en un quart de siècle, enrichie de plusieurs livres majeurs, Anne Richter aboutit aujourd’hui à une conclusion très différente : bien sûr, dit-elle, les moments de joie sont rares chez Simenon,…

  lire la suite sur  Bela

À PROPOS DE L'AUTEUR
Anne Richter
Auteur de Simenon malgré lui
Fille du poète et essayiste Roger Bodart et de la romancière Marie-Thérèse Bodart, elle est née à Bruxelles le 25 juin 1939.Elle avait quinze ans à peine lorsqu'elle publia La fourmi a fait le coup, recueil de contes brefs.Licenciée en philosophie et lettres de l'ULB, elle se consacre pendant quelques années à l'enseignement dans une École Normale de la périphérie bruxelloise.Elle publie en 1964 Georges Simenon et l'homme désintégré, qui est à la fois une approche du phénomène de la création romanesque et une étude de la conception de l'homme chez notre mystérieux et célèbre compatriote et, un an plus tard, elle consacre une étude fervente au monde ésotérique et mystique de l'écrivain lithuanien de langue française Milosz. De 1970 à 1977, elle est lectrice et collaboratrice littéraire aux Éditions Marabout. A cette époque, elle traduit plusieurs contes de l'allemand et publie une importante anthologie L'Allemagne fantastique, en collaboration avec son mari, Hugo Richter, germaniste, professeur de langue et de littérature, prématurément disparu en 1980. Suivent trois anthologies : Les contes fantastiques de Guy de Maupassant; Le fantastique féminin d'Ann Radcliffe à nos jours et Histoire de doubles et de miroirs.En 1967, une fille est née, Florence, et, la même année, renouant avec son activité créatrice, Anne Richter publie son deuxième recueil de contes : Les locataires.Fidèle à sa conception d'un fantastique ancré dans une vision matérielle des choses mais s'ouvrant vers le mythe et la métaphysique, elle publie, en 1986, quinze nouvelles écrites au fil des jours sous le titre La grande pitié de la famille Zintram. Ce recueil s'inscrit dans la ligne de son important essai : Le fantastique féminin, un art sauvage, publié deux ans auparavant.Pendant plusieurs années, Anne Richter a collaboré aux activités du Centre international du fantastique de Forest par des conférences et des articles.Critique dans plusieurs revues bruxelloises (Lectures, La Revue générale, collaboratrice occasionnelle au journal Le Soir), elle est également conférencière : Midis de la Poésie, ULB, Cercle du Libre examen, Musée Charlier, etc.).Membre du Comité du Pen Club.Membre de l'Association des Écrivains Belges, de l'Association Internationale des Critiques littéraires et de l'Association des Amis de Georges Simenon.Elle a obtenu le Prix Franz De Wever et le Prix Félix Denayer de l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, le premier pour son recueil de nouvelles en 1967 Les locataires et le second pour l'ensemble de son oeuvre en 1988. Elle est nommée Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres en 2003.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Simenon malgré lui"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Pour une internationale du genre humain

En renouant avec la tradition du manifeste,…

Le Voyage au bout de la nuit de Céline : roman de la subversion et subversion du roman

À propos du livre À travers les différents niveaux de sens que le texte romanesque du Voyage au bout de la nuit superpose, cet ouvrage serre de près le processus d'instauration du langage célinien, de la surface des mots à la totalité de la création. Transposant la rhétorique de l'argot en un formidable discours subversif, ce langage fonde l'identité symbolique de Bardamu, le héros-narrateur, mais aussi celle de Céline dans cette Nuit de l'écriture où, entre vécu et imaginaire, durée et Histoire, désir et néant, l'écrivain triomphe des discours sociaux de son temps par l'affirmation souveraine d'un style. Mythe romanesque du voyageur de la Nuit, hallucinant de vérité désespérée et de révolte ; mythe littéraire de l'écrivainargotier dont le propos embrasse dans sa revanche verbale toute la honte, toute la souffrance du Mal contemporain : deux niveaux de cette «écriture de la parole» qui entretiennent un subtil trompe-l'oeil entre le sens et la représentation. C'est dans ce travail que résident la modernité de Céline, son art réel d'écrivain comme sa compromission authentique de sujet face à la société et à l'Histoire. Cette étude est le fruit d'une technique magistrale et…