Cerebrum, le faiseur de réalités est une conférence-spectacle sur la nature même de nos réalités, afin de mieux saisir le fonctionnement troublant de notre cerveau…
Ce livre tente de vous plonger dans le présent d’une représentation, où s’entremêlent avec fluidité, histoires, réflexions et expérimentations ludiques pour le moins surprenantes.
« Au tout début, tous les êtres humains pensaient que la terre était plate parce qu’effectivement c’est ce qu’on voit, et encore aujourd’hui. Puis, ils ont réalisé qu’en fait elle était ronde.
Ensuite, ils se sont rendus compte que c’est la terre qui tourne autour du soleil, et non l’inverse, même si c’est le soleil qu’on voit bouger. Il se lève à l’est et se couche à l’ouest.
Aujourd’hui, il est largement admis par la communauté neuroscientifique, comme le proposait l’ami Kant, que notre réalité est un phénomène que CRÉE notre cerveau… »
Fondateur de la compagnie Les faiseurs de réalités, Yvain Juillard est acteur et biophysicien. Son travail se situe à l’interface de la scène théâtrale vécue comme un laboratoire d’expériences avec le public et de ses recherches dans le domaine de la plasticité cérébrale. Livret d’une conférence-spectacle, Cerebrum, le faiseur de réalités nous immerge dans un plan d’interactions entre auteur et spectateur/lecteur, qui interroge nos représentations de la réalité à partir du savoir des neurosciences cognitives.Le point de départ de l’aventure menée par Yvain Juillard s’origine dans la réponse donnée par un enfant à la question « Comment imagines-tu l’avenir dans 100 ans ? ». D’une écriture…
Vous est-il déjà arrivé de ne pas voir la même chose que la personne à côté de vous ? Cerebrum, le faiseur de réalités questionne la manière dont notre cerveau crée notre réalité. Un spectacle-conférence retranscrit dans un livre ludique réalisé par Yvain Juillard. Expériences à réaliser, schémas explicatifs et anecdotes sont intelligemment partagés.
Vous est-il déjà arrivé de ne pas voir la même chose que la personne à côté de vous ? Cerebrum, le faiseur de réalités questionne la manière dont notre cerveau…
Le panache de l’escargot. Philosophie vagabonde sur l’humeur du monde
Dans ce troisième recueil de chroniques qui recense des textes courts philosophiques chapeautés par des titres parfois surprenants, Pascale Seys nous emmène dans ses réflexions sur des thèmes classiques tels la vieillesse, le bonheur ou la gentillesse, mais aussi des thèmes plus inattendus comme les distributeurs de savon automatiques. En recourant souvent à l’étymologie des mots et en faisant régulièrement référence à des philosophes de toutes les époques, l’autrice nous offre des textes tantôt doux et drôles, tantôt profonds et inspirants, et nous pousse à repenser le monde d’une façon nouvelle. Sans jamais y porter aucun jugement, elle aborde avec un regard authentique et juste les parts obscures de l’homme et du monde, tentant de les appréhender, de les comprendre, loin des certitudes et des réponses toutes faites. Deux mouvements contraires, le désir de faire société d’une part et la monotonie de leur vie intérieure d’autre part, poussent les hommes à se tourner les uns vers les autres. Mais les défauts de chacun, qui inévitablement apparaissent, les dispersent aussitôt : tel est le paradoxe de la vie en commun. Excessivement proche en mode fusion ou trop éloigné d’autrui en mode fission, les risques sont, en réalité, exactement les mêmes pour les hérissons que nous sommes : ceux de la solitude, de la déception conjugale, amicale ou sociale mais avec toujours, au milieu du gué, un corps qui tremble de froid ou qui, s’il se réchauffe, finit par suffoquer. Dans Le panache de l’escargot , Pascale Seys a pris le parti de rédiger ses textes selon un trajet non rectiligne : elle sautille d’une anecdote à l’autre, d’une référence à l’autre, sans perdre le fil de sa pensée, emmenant son lecteur de découverte en découverte, à travers sa propre quête. Car au fond, il n’est question que de cela : tenter d’appréhender la part secrète et mystérieuse de la vie, l’envisager comme une aventure vaste et joyeuse, afin de cheminer vers une meilleure connaissance de soi, pour être plus libre.À l’heure où nous sommes toujours confinés et où nous souffrons de ne plus pouvoir voyager à notre guise, Pascale Seys nous invite à faire un des voyages les plus magnifiques : partir en quête de soi. Cette quête est certes « difficile, périlleuse, pleine d’écueils, indocile », mais ne serait-il pas intéressant d’envisager cette maison confinée où certains d’entre nous étouffent, comme un lieu d’exploration joyeuse, où l’on échappe à « l’ivresse de la vitesse » et la dictature de la rentabilité, pour trouver chacun à son rythme le beau et le bon, là où ils sont invisibles à l’œil nu (« il faut sans doute imaginer qu’il appartient à notre regard de faire en sorte que le monde, pourtant si laid à certains égards, puisse apparaître soudainement outrageusement beau et digne d’admiration »).Quelle belle invitation ! Envisager le panache de l’escargot que nous sommes… Séverine Radoux Un regard philosophique intelligent, décomplexé et décomplexant sur notre vie quotidienne « Regarder loin, humer de près, sentir en profondeur et explorer une dimension supérieure » : c’est ce voyage-là, exactement, que cette diablesse de la philosophie nous fait faire, nous menant à nous et aux autres sous couvert de papillons, de homards, de scorpions et de grenouilles, étrangement et délicieusement accouplés à Dostoïevski, Platon, Socrate ou Thoreau, savoureusement pimentés par Tarantino, Brian De Palma, David Hockney ou Louise Bourgeois, le tout savamment enrobé…