L’arbre de mon père (volume 1) : Mémoire d’une famille grecque en Égypte (1948-1955)

RÉSUMÉ

« L’Arbre de mon père » est le premier volume d’un récit familial en trois tomes, qui retrace l’enfance de Kosta, le père de l’auteure. À travers son histoire, on découvre celle de la communauté des Égyptiotes, les Grecs d’Égypte. En quelques pages d’introduction très claires, on en apprend plus sur cette communauté majoritairement bourgeoise, enrichie par le commerce du coton et vivant tous dans le même quartier, à l’écart du reste de la population égyptienne. Entre anecdotes d’enfance et réflexions sur la communauté, son récit nous plonge aussi dans l’Égypte de l’après Seconde Guerre mondiale, période décisive au cours de laquelle le pays s’affranchit du protectorat britannique avec l’arrivée au pouvoir de Nasser. Émilie Saitas compose un livre aux couleurs remarquables entre récit intimiste et fresque historique.

À PROPOS DE L'AUTRICE
Émilie SAITAS

Autrice de L’arbre de mon père (volume 1) : Mémoire d’une famille grecque en Égypte (1948-1955)

Emilie Saitas est une autrice de bande dessinée belge. Installée en France depuis quelques années, elle réalise des documentaires intimistes. Chaque planche est réalisée à la main avec des crayons de couleurs, sans assistance informatique. Son premier diptyque, L’Arbre de mon père, publié aux éditions Cambourakis résulte de plusieurs années d’entretiens avec des membres de sa famille paternelle issue de la minorité grecque vivant en Égypte à l’aube de la révolution nassérienne. Pour son dernier album, Emilie Saitas s’est invitée chez des inconnus pour comprendre et tester leur manière de vivre. Le résultat, Tout un monde, comment j’ai changé de regard sur mon mode de vie, une bande dessinée sur les habitats écologiques, est paru en septembre 2022 aux éditions Delcourt.
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Bruxelles, 2013, une pièce peuplée de livres, de plantes et de photographies. Un homme aux cheveux gris souris, de petites lunettes juchées sur son nez, pointe du doigt un garçonnet au centre d’un cliché en noir et blanc : « Alors, là, c’est moi dans les bras de ma mère. Elle m’appelait Kostaki. Ça veut dire petit Kosta en grec. » Avec son autre index, sur une carte cette fois : « Et tu vois ce petit point-là ? C’est Mansourah, ma ville. » C’est ainsi que débute l’exploration de l’histoire familiale des Saitas, sous les crayons d’Émilie et à travers les mots de son père, un Grec ayant grandi dans l’Égypte nassérienne.Les premières évocations, dispersées légèrement dans…


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