48 cc. Botanike Komiks


RÉSUMÉ

Un sans abri dort devant la vitrine lumineuse d’une galerie d’art contemporain où, en guise d’œuvres d’art, trônent de petites voitures citadines. Un sans abri (un autre ou le même, cela n’importe pas) déniche dans une poubelle du métro un jouet qui le ramène au temps où son père le faisait rêver d’un royaume doré. Indifférent au monde ou même à son propre compagnon, un homme se passionne pour la décoration de son intérieur et ses vacances au soleil… Les récits courts réunis ici par Eric Lambé, avec la complicité de Carl Roosens, n’ont pas vocation à nous distraire des pans douloureux du réel, mais bien à nous y ouvrir. Avec le scalpel aiguisé de la poésie et de l’humour, avec la froide lucidité et l’intense sensibilité d’un auteur au sommet de son art.


COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS

À PROPOS DE L'AUTEUR
Éric Lambé
Auteur et illustrateur de 48 cc. Botanike Komiks

Marqué par les nouveaux courants espagnol ou italien qui émergent dans le milieu des années quatre-vingt, mais aussi par Alberto Breccia, Éric Lambé publie son premier album chez Amok (l’une des deux futures branches du Frémok) à partir de travaux réalisés pour différentes revues européennes (Oro clinico, Boxer…), preuve de son attachement à une autre bande dessinée. Il a travaillé pour Casterman, Futuropolis ou en co-édition avec le Seuil, tout en restant fidèle à FRMK où il publiera bientôt un récit entièrement dessiné au bic, Le Fils du roi. (T.B.)



NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Chaque album des éditions FRMK promet une bouffée d’air libre à l’écart des œuvres contaminées par la radioactivité du marché. Elles promeuvent des créations qui ne s’inclinent devant rien, devant aucune forme convenue, qui ne pactisent pas avec le triste cirque médiatique. Dans Botanike Komiks. Un regard sur le monde, Éric Lambé nous balance des tranches de vie contemporaines, les stations d’un voyage dans le monde actuel. La couverture annonce 48 CC, non une cylindrée, mais 48 pages d’une bande dessinée cartonnée et en couleurs. Pour être à même de porter un regard sur le monde, il faut avoir comme réquisits : 1° l’existence du regard, quelle que soit sa forme, 2° l’existence d’un monde, quel que soit son état, 3° l’établissement…


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