Auteur de Baudelaire au pays des singes
1864 : un écrivain français de quarante-deux ans, qui commence à faire parler de lui à Paris pour ses écrits sur la peinture, ses traductions des contes de l’Américain Edgar Allan Poe et une condamnation pour des poèmes sulfureux, arrive en exil volontaire à Bruxelles à la recherche d’éditeurs et pour y faire des conférences. Il n’y rencontrera que déboires, déceptions et contrariétés. 150 ans après la mort de Charles Baudelaire, Jean-Baptiste Baronian, qui lui avait déjà consacré une brillante biographie, nous convie à une enquête fouillée sur le long séjour belge du poète des Fleurs du Mal.De ses petits voyages en terres wallonnes, bruxelloises et flamandes, Baudelaire qui « visite soigneusement le pays » prendra…
Hubert Juin ou le roman du vertige
Dissertation sur le cycle romanesque "Les Hameaux" de Hubert Juin. Étude de la…
La liberté de l’amour : conversation avec Christophe Henning
"A ceux et celles qui m'ont communiqué l'intime conviction d'un amour plus fort que la mort" . [Epigraphe] A travers ces entretiens, l'écrivaine belge Colette Nys-Mazure prolonge des réflexions entamées dans Célébration du quotidien et ses chroniques publiées dans La Croix ou Panorama sur des thèmes qui lui sont chers : l'enfance, l'expérience de la lecture et de l'écriture, la spiritualité au quotidien, la foi et ses grands témoins, la sagesse et l'art de vivre. Les questions sont de Christophe Henning, journaliste à La voix du Nord . Quatrième de couverture: Avec une douce impatience, de livres en recueils, Colette Nys-Mazure met en mots ce quotidien qu'elle célèbre, parce que la vie n'est pas ailleurs. « Le quotidien, cette trame de nos jours comptés, est pareil pour chacun d'entre nous, même si, parfois, il est illuminé par une lumière venue d'ailleurs » , confie-t-elle dans cet échange avec Christophe Henning. Au gré des rencontres et des écrits, il est question de vie et de mort, de fête, de travail, d'impuissance, d'éblouissement, de deuils, de naissances. Colette Nys-Mazure partage avec simplicité les étapes d'une aventure de femme, mère, poète, écrivaine, croyante. D'où sourd cette poésie sensible à la beauté enfouie dans la brume des meures inquiètes ou tranquilles ? « La vie reçue se déplie, se déploie tel un tissu, un texte, dit-elle. C'est aussi un chemin venant d'un arrière-pays et s'orientant vers la terre promise ; il grimpe, plonge, traverse, se heurte à des obstacles, des impasses, contourne, sinue, repart, avance, s'élargit, se diversifie ; tantôt sentier, parfois avenue, mais toujours…