Le nom de Colette Braeckman est intimement lié au quotidien Le Soir, pour lequel elle travaille depuis des décennies, et au Congo, ce pays dont elle a acquis une connaissance incontestable depuis de nombreuses années. Elle vient de publier un ouvrage imposant dans lequel elle nous livre pas à pas son itinéraire de journaliste, avec un souci de faire mémoire nourri d’une sincérité peu commune.Avant de passer en revue son parcours professionnel, elle prend soin de s’attarder sur ses racines familiales, qui ont façonné sa personnalité. Elle évoque pour nous une famille catholique aimante, un père très tôt décédé, la précarité financière qui s’ensuivit, lui fermant les portes de l’université. Mais aussi son attirance précoce pour les pays lointains, sa fascination…