Au nom du néant

RÉSUMÉ

Nous voici sur l’Astre des Délices, où le Vicaire général Omar Wangata a pour mission de prôner la religion de la Grande Béance au peuple des Sylvains – des êtres hybrides, aux sabots de cervidés et à l’anatomie partiellement végétale…

Au fil des observations et anecdotes du prédicateur se succèdent des saynètes tragiques ou cruellement drôles, où ressortent les figures attachantes de Sylvains révoltés ou soumis. Telle Marjo, fille-fleur livrée aux convictions et fantasmes complexes d’Omar, pour une véritable descente aux enfers…

Catéchisme du vide, “Au nom du néant” consacre, sur fond de bonne conscience, les effets mortifères des vérités importées, autant qu’imposées.

À PROPOS DES AUTEURS
Alain Dartevelle

Auteur de Au nom du néant

1951 Le 28 février, naissance à Mons d’Alain Dartevelle, d’un père négociant et d’une mère institutrice. 1951-1957 Prime enfance qu’on suppose heureuse. L’intéressé affirme n’en garder aucun souvenir, à l’exception de quelques photographies burlesques. 1958 L’âge de raison commence-t-il à 7 ans? C’est en tous cas à cette époque, en visionnant une radiographie thoracique de sa petite personne, qu’Alain Dartevelle prend conscience d’avoir un squelette. Il en déduit qu’il est mortel. 1959-1968 Passion pour la lecture, avec une prédilection pour la littérature populaire (Gaboriaux, Leblanc, Leroux, May, Verne et Vernes), les surréalistes et certains livres (La Nausée de Sartre) ou auteurs (Crébillon fils, Diderot, Dos Passos). Sans oublier la bande dessinée, des fascicules SF d’Artima à l’éclosion de la BD dite adulte, en passant par les grands classiques de la ligne claire. De quoi faire la conversation dans les bistrots que Dartevelle fréquente assidûment depuis ses quinze ans. Velléités d’écriture, avec la poésie pour voie de garage et des projets inaboutis de scénarios de BD. 1969-1975 Études à l’Université Libre de Bruxelles, d’abord en Philologie Romane (qu’il abandonne au niveau de la licence, peu désireux d’embrasser la carrière d’enseignant qui se profile à l’horizon), puis en Journalisme et Communications sociales. Choc littéraire avec la découverte de l’œuvre, et du personnage de Louis-Ferdinand Céline. Consacre son mémoire de fin d’études à une analyse critique de la série BD Météor (Éditions Artima) qu’il aimait adolescent. À cette occasion, découvre la science-fiction littéraire, dont il retient surtout Philip K. Dick. 1975-1979 Années de galère et d’intense vie nocturne entre Mons et Bruxelles. Après le passage obligé par l’Office de l’Emploi, travaille successivement comme réceptionniste d’hôtel et comme sociologue. Décès de sa mère le 19 mai 1976. Publie quelques articles dans la presse spécialisée (Science-fiction Magazine, Les Secrets de l’Histoire) et fait ses premières tentatives de fiction littéraire. 1979-1982 Engagement au Ministère de l’Éducation nationale, où, clin d’œil du destin, il dirige le Service de Recyclage des professeurs. C’est durant ces années qu’il rédige son premier roman, Borg ou l’Agonie d’un monstre. Voyages au Népal, en Floride et à Montréal. 1983 Décès de son père le 22 janvier. Après plus d’une trentaine de refus divers, la petite maison Solidaritude accepte Borg, roman de politique-fiction décrivant les derniers jours d’un homme-oiseau, et sa dérive fasciste dans une Amérique latine de fantaisie. Livre mal diffusé, mais dont l’accueil critique est très favorable. En 1983 également, quitte l’Éducation nationale pour une carrière de fonctionnaire à la Poste belge, qui le rend doublement homme de lettres. 1984-1988 Avec Borg pour carte de visite, multiplie les récits dans des revues de SF et de fantastique. Profite de ces supports pour prôner le mélange des genres, une science de la fiction plutôt que la science-fiction. Activités de critique dans des revues telles que Art et Culture, Les Cahiers de la bande dessinée, Fiction et Phénix. Décès de son frère le 6 janvier 1987. Voyage en Inde. 1989 Les Éditions Denoël publient Script dans la prestigieuse collection Présence du Futur, où Dartevelle est le premier Belge à figurer après Jacques Sternberg. Ce roman, qui décrit la vie à Newgorod, cité programmée où l’écrit se monnaie comme une drogue, est un des finalistes du Prix Rossel 1989. Cette même année, quitte Bruxelles pour s’installer à Liège, où il épouse Marie, lumière de sa vie. 1990 Coup sur coup, publie Les Mauvais Rêves de Marthe, détournement littéraire érotico-fantastique, ainsi qu’Océan Noir, son premier livre ciblé adolescents. Voyage en Malaisie. 1991-1996 Publications tous azimuts, avec, en 1994, la sortie d’Imago (le portrait de Sigmund Freud en savant fou) dans la collection SF que Jacques Sadoul dirige chez J’ai Lu, et où il est le premier auteur belge, après Jean Ray s’entend. Voyages en Thaïlande et en Chine. Quitte Liège pour le Brabant wallon. 1997 L’Astre aux Idiots et Le grand Transmutateur (tomes 1 et 2 du Cycle de Vertor) paraissent chez Casterman, dans la collection Tapage. 1999 Sortie aux Éditions Naturellement (collection «Forces obscures») de Duplex, le premier de ses romans à se dérouler ici et maintenant. Source : http://www.servicedulivre.be/fiches/d/dartevelle.htm .
Marc Sevrin

Illustrateur de Au nom du néant


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