Poèmes publiés par l’auteur de 1979 à 2011 autour du thème du voyage
Auteur de Amour quelque part le nom d’un fleuve
Alain DANTINNE, Amour quelque part le nom d’un fleuve, illustrations Jean Morette, Herbe qui tremble, 2020, 271 p., 17 €, ISBN 978-2-491462-00-0À vivre depuis quelques mois comme des reclus, on en viendrait presque à perdre le nord et dès lors, la notion du voyage. Étourdis, désorientés, nous n’avons, comme seul horizon, que celui de la chambre autour de laquelle nous bombinons. Dans cette attente de nouveaux départs, la lecture du volume-anthologie d’Alain Dantinne, Amour quelque part le nom d’un fleuve, ravive l’espoir. Celui non seulement d’envisager reprendre la route, entonner une fois encore le chant des pistes mais plus essentiel peut-être, celui de pouvoir choisir son exil intérieur. Et c’est…
Dans ton camp : à défaut d’ailleurs
Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision, à quoi aurait pu ressembler leur rencontre il y a plus de dix ans, sur fond de fantastique et de folie douce. Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision,…
Philippe Piette
29 septembre 2021
Un ouvrage de bonne facture, soigneusement imprimé et mis en page sur papier ivoire, dont le texte est agréablement associé aux dessins originaux colorés qu'il inspire à Jean Morette. Un écrin, assurément, pour la poésie de Alain Dantinne dans laquelle on se promène avec plaisir. Parfois pour y butiner une idée lumineuse, mais plus souvent pour y dévaler en quelques instants jusqu'au bout de la page les rapides de rimes presque inexistantes, désencombrées de majuscules et quasiment libres de ponctuations. Des textes qui rappellent donc la fluidité de l'eau sauvage, qui paraissent avoir été écrits sous le coup d'un flash, sur un bout de papier, le coin d'une table, un sous-bock, avant de prendre une forme délibérément buissonnière, plus recherchée qu'il n'y paraîtrait dans un feuilletage superficiel, au cœur de ce beau livre. Plus qu'un livre, une expérience.