Alternatives théâtrales - n° 146 - 1er semestre 2022 - Scènes sonores. Pratiques contemporaines

Sommaire

 

  • Le son d’un marchand de glace. Entretien avec Yann Boudaud
    CHLOE LARMET
  • Hors-norme: autour de Vu d’ ici. Entretien avec Quentin Dumay
    CHLOE LARMET
  • Pour tendre l’oreille au génie du son.Entretien avec Bogumił Misala
    AGNIESZKA ZGIEB
  • Multidiffusion sonore et espace scénographique
    FRANCOIS WEBER
  • L’espace imaginaire entre deux oreilles. Entretien avec Lieven Dousselaere
    CHLOE LARMET
  • La saison sonore du theatre national: Voix・e・s
    CHLOE LARMET
  • Corps musicaux, espaces fluides. Entretien avec Tom Pauwels
    CAROLINE GODART
  • Entendre, voir et toucher la musique. Entretien avec Serge de Laubier
    MARJORIE BERTIN
  • Projet Synekine
    GREG BELLER
  • Du horspiel au hors-jeu: situation audio-narrative des Bacchantes
    OLIVIER PASQUET
  • L’art sonore ou les sons inaudibles/impossibles:
    Christine Sun Kim, Joanna Bailie
    BASTIEN GALLET
  • Puissances invisibles. Entretien avec Anne Lepère et Diederik Peeters
    CAROLINE GODART
  • Des voies/x plurielles. Entretien avec Myriam van Imschoot
    SARAH LEO, KAROLINA SVOBODOVA
  • Pêcheur de sons. Entretien avec Felix Blume
    ANA WEGNER
  • Phonurgia Nova: de Pierre Schaeffer au podcast
    NOEMIE FARGIER

    Extension numerique

  • Syncrétisme sonore: Samson de Brett Bailey
    ANA WEGNER
  • Sounds delicious
    MELISSA VAN DRIE
  • Tout est possible
    Rencontre avec les élèves du parcours. Conception Sonore de l’Ensatt
  • Donner à entendre des Voix・e・s
    Rencontre avec Caroline Berliner, Jérôme de Falloise et Jeison Pardo Rojas au Théâtre National de Bruxelles

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D'Hadrien à Zénon (Volume 4) : « Le pendant des Mémoires d’Hadrien et leur entier contraire » : Correspondance 1964-1967, (D’Hadrien à Zénon, IV)

Dans ce quatrième volume de correspondance couvrant les années 1964-1967, la voix de Yourcenar explore principalement trois directions : des réflexions éblouissantes sur ses œuvres en cours ( L’œuvre au noir , son étude et ses traductions des Negro Spirituals dans Fleuve profond, sombre rivière , son anthologie La couronne et la lyre ), ses conflits juridiques avec Plon, ses combats environnementalistes, son pessimisme face à l’évolution du monde. D’emblée, frappe la hauteur de vue, ce regard yourcenarien qui décèle l’intelligibilité du tout dans un détail et perçoit dans les grands mouvements historiques et géologiques les bruissements du temps et de l’éternité. Adressées à des écrivains — Georges Sion, Alain Bosquet, Natalie Barney, Hortense Flexner… —, à ses avocats, ses éditeurs — Plon, Gallimard —, des admirateurs, des membres de sa famille de Crayencour, les lettres reflètent la «  vie immobile  » que traverse l’écrivain résidant à Mont Désert. En un parallélisme  éloquent,  la période des années 1964-1967 fait écho à la deuxième partie de L’œuvre au noir , «  la vie immobile  ». L’on peut voir en Zénon un double, un portrait en creux de Yourcenar. Leurs cheminements sont, en effet, convergents. Aux trois parties de L’œuvre au noir (La vie errante, La vie immobile, La prison) correspondent dans la vie de Yourcenar ces mêmes scansions. Chez l’un et l’autre, une quatrième étape advient, placée sous le signe de la libération intérieure.La correspondance de Marguerite Yourcenar entre 1964 et 1967 nous raconte l’aventure passionnante d’un livre à la fois victime et bénéficiaire des «extraordinaires carambolages du hasard et du choix» :  L’Œuvre au Noir . S’y déroule aussi, au jour le jour, l’histoire de la publication d’un ouvrage dont l’idée remonte au tout premier voyage de 1937, avec Grace Frick, dans le sud des États-Unis : le recueil des Negro Spirituals qui constituent  Fleuve profond, sombre rivière . La question de la traduction est omniprésente dans les lettres car elle concerne aussi la préparation de  La Couronne et la Lyre , «genre  Fleuve profond , mais il s’agit cette fois de poètes grecs». Ces années marquent le début d’une vie immobile à Petite Plaisance, hormis un voyage en Europe, notamment à Auschwitz, où peu à peu se forge le pessimisme qui prévaudra dans  L’Œuvre au Noir , «pendant des  Mémoires d’Hadrien  et leur entier contraire». La dynamique de l’écriture épistolaire de Marguerite Yourcenar a été respectée au plus près avec ses anglicismes, ses flottements sur les noms de lieux et de personnes, ses apories,…

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