Adèle « l’hirondelle » meurt victime de la pandémie et Damien, son époux, est dévasté. Son univers s’effondre, Ixelles et le boulevard Général Jacques, son métier de journaliste, ses amis… Même les souvenirs heureux souffrent d’une perte de sens. Damien décide alors de rompre avec cet environnement délétère et prend le train pour Ostende, où il retrouvera Stella Maris, la demeure vieillotte où sa famille a vécu. Il renouera avec le frère Marc, son ancien professeur au collège Jean-Baptiste de la Salle, mais aussi le confesseur bienveillant d’autrefois ; il cherchera à savoir si son père Louis, proche de Marc et accusé d’avoir tué Lucie, son dernier amour, est toujours en fuite ou a quitté ce monde. Mais le mystère reste opaque et Ostende, ravagée par le virus, couve la nouvelle vie du journaliste, empêtré dans une obscure affaire de malédiction, moqué par un cortège de masques, sensible aux boursouflures de James Ensor et requis par les rigueurs marines. Entre pluie et vent, écriture illisible du sable sur les fenêtres, Damien reprend possession d’une Flandre mythique où le passé présent lui façonne une neuve et providentielle identité.
Auteur de Stella Maris
Comment saisir la singularité de la Mer du Nord sans s’immerger dans le premier couplet du Plat Pays de Brel ? Comment toucher sa poésie en se gardant de prolonger les lignes de fuite humides aux nuances grises de Spilliaert ? Comment appréhender la mentalité balnéaire d’Ostende en ignorant les masques, colorés et malicieux, d’Ensor ? Comment percevoir l’air léger des plages (ensoleillées et bondées l’espace de quelques semaines) sans dodeliner sur la voix d’Arno charriant l’ode d’Adamo aux filles du bord de mer ? Comment avoir le cœur qui chavire sans fouler le sable couleur et densité Permeke, sans croiser les monumentaux Marins, sans se rire des mouettes en se parfumant les doigts de crevettes grises ? En lisant le dernier livre de Michel Joiret,…
Bikepunk : Les chroniques du flash
Dans le monde de la science-fiction, le récit post-apocalyptique constitue assurément le sous-genre…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…
Le nouveau livre de Paul Colize est un polar bien belge, qui se passe à Bruxelles,…