On pourrait lire les romans et les recueils énigmatiques de Savitzkaya comme une vaste autobiographie. Une vaste saga où compteraient moins, pour nous, lecteurs, l’exactitude des faits rapportés, la véracité de ce qui nous est dit, que l’invention ou la réinvention d’une réalité passée au tamis d’une langue singulière, magique, généreuse, enchantée, enchanteresse. Une vaste saga mettant, entre autres, en scène des « figures » familiales. Le père. Les frères. La mère. Le fou – Savitzkaya lui-même, à différents âges –, écrite dans une langue quasi cosmique, tentant d’embrasser, en tout cas, l’ensemble du vivant. Plantes. Animaux. Humains. Pierres. Arbres. Eaux.Fraudeur et À la cyprine,…
Pierre Gilman est né et a vécu à Liège, où il nous a quittés en octobre 2021 à l’âge de 72 ans. Il…
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Recueil de poèmes qui constitue le dernier volet du triptyque de la "Tri kalogie". L'auteur s'y défoule contre la…