Au royaume des sensations et des ressentis, une évocation poétique de la cyprine, des bonheurs et des plaisirs dont elle est la gardienne.
Auteur de À la cyprine
On pourrait lire les romans et les recueils énigmatiques de Savitzkaya comme une vaste autobiographie. Une vaste saga où compteraient moins, pour nous, lecteurs, l’exactitude des faits rapportés, la véracité de ce qui nous est dit, que l’invention ou la réinvention d’une réalité passée au tamis d’une langue singulière, magique, généreuse, enchantée, enchanteresse. Une vaste saga mettant, entre autres, en scène des « figures » familiales. Le père. Les frères. La mère. Le fou – Savitzkaya lui-même, à différents âges –, écrite dans une langue quasi cosmique, tentant d’embrasser, en tout cas, l’ensemble du vivant. Plantes. Animaux. Humains. Pierres. Arbres. Eaux.Fraudeur et À la cyprine,…
Portrait par Jean Tordeur Préface de Michel Ducobu À propos du livre En 1943, les poèmes de La Vigne amère , en 1950…
On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants , écrit Cesare Pavese dans Le…