Ce qui, il y a trente ans, n’était que limite d’une civilisation en déclin, s’avère maintenant problème de survie de notre planète.
L’avenir de l’homme est compromis.
Déjà beaucoup d’espèces animales ont disparu, victimes de nos activités polluantes. Et beaucoup de végétaux sont malades.
Le climat se détériore rapidement : tsunamis, tornades, dégel, incendies, inondations catastrophiques sévissent constamment partout. L’air devient irrespirable en beaucoup d’endroits, en raison notamment de nos déplacements aériens et terrestres ou de nos activités.
La mer est devenue un cloaque où le plastique notamment se répand, tant en fibres infimes qu’en agglomérats monstrueux.
Quant à l’atmosphère, elle est encombrée de dizaines de milliers de résidus de nos expériences cosmiques.
La terre souffre.
On en a usé les ressources et on ne cesse de la polluer sans restriction, malgré les cris d’alarme et les conférences internationales.
L’homme lui-même a perdu tout repère.
Il végète sans but, sans idéal précis. Il n’est plus une personne, il s’est qu’une machine productive, polyvalente.
Seule la production, seul le profit, comptent aux mains de quelques caciques omnipotents.
Sans un virage total, le cataclysme est inévitable. Il ne faut pas être prophète pour le deviner.
Nous devons condamner notre mode de vie ou nous serons condamnés à disparaître.
À mwin ! Mès djins !
Nosse bole bèrôle èl vûde do tins.
Wêtoz-l’ rider èl baume sins fond.
Sêzine, chandîye, tchôkemwârt !
Disvoyîye, nosse dagne,
rèvoyîye aus-êreûs, à l’awête do djoû.
Auteur de À ipe. Cheuyants côps d'ouy d'Apocalipe
Li Rantoele - L°88 - 1 -2019 - Moite såjhon 2018-2019
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