« N’oublie jamais non plus d’être seul. Jamais. C’est dans la solitude seulement que le tunnel de ta vie se laisse trouer par la lumière ».Le temps est la meilleure fabrique de littérature, ce temps qui se dépose sur le souvenir et l’efface peu à peu. Il s’agit alors de créer cette forme de vécu réinventé par l’écriture. On ne dira jamais assez le supplément de vie dont profitent les lecteurs en faisant ces éternels cent pas dans l’espace intime de la littérature. Denys-Louis Colaux, dans son dernier livre, Ce que, s’il fallait croire, je croirais avoir été, a particulièrement accompli cette transmutation par une langue puissante et subtile.Voilà un livre majeur dans l’œuvre de l’auteur et un livre qui compte dans le champ du souvenir amoureux. Deux…
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