Est-ce qu’une crise vécue à quarante ans est forcément une crise de la quarantaine ?
Thomas, ces derniers temps, remet tout en question. Sa femme et ses amis n’ont pas de doute, c’est la crise de la quarantaine. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que, toutes les nuits, Thomas rêve qu’il est nain et, dans ce rêve, il est une meilleure version de lui-même. Sa vie y est intense, sa femme plus amoureuse, son travail plus reconnu. Comme s’il lui suffisait de devenir plus petit pour que son horizon s’agrandisse.
On dit qu’il faut suivre les rêves qu’on a. Mais ceux qu’on fait? Thomas va décider de suivre le sien avec l’espoir, tel un lézard, de faire sa mue.
Auteur de Le grand lézard
Le narrateur de ce roman, Le Grand Lézard, le sixième de Charly Delwart, mène une double vie : la réelle, où plus rien ne fonctionne, la nocturne, la rêvée, où tout lui réussit même s’il se retrouve dans la peau d’un nain ! Introspections existentielles, psychologiques, voire psychanalytiques en vue, à gogo même, sur un ton décalé et fantaisiste.D’emblée, Charly Delwart établit le diagnostic, titre du premier chapitre, de son narrateur. Adepte du jogging, il ressent une fatigue physique chronique, sans compter des crises de panique. Producteur de cinéma, il reçoit de mauvaises nouvelles de son distributeur, atteint d’alopécie, pour le film qu’il projette de sortir (tiré d’un roman dont le scénario est un clin d’œil…