Vogelsang ou La Mélancolie du vampire




À PROPOS DE L'AUTEUR
Christopher Gérard
Auteur de Vogelsang ou La Mélancolie du vampire
Né à New York en 1962, Christopher Gérard est licencié en philologie classique de l'ULB. Ancien directeur de la revue Antaios (1993-2001), revue élogieusement citée dans le dernier volume du Journal  d'Ernst Jünger, Soixante-dix s'efface, il a publié, sous la direction de Lambros Couloubaritsis, une traduction commentée du Contre les Galiléens de l’empereur Julien (Ousia). Il est l'auteur de quatre romans publiés aux éditions L'Age d'Homme : Le Songe d’Empédocle (prix E. Martin),  Maugis, et dans la collection "La petite Belgique" dirigée par Jean-Baptiste Baronian, Porte Louise et Vogelsang ou la mélancolie du vampire (prix Indications du meilleur roman),  ainsi que Aux Armes de Bruxelles, un récit dont le personnage principal est la capitale des Ducs de Bourgogne (prix Félix Denayer de l'Académie royale). Ce livre a été salué par Jacques De Decker : " un livre délicieux, dont on peut dire qu’il est un des plus fervents que la ville ait inspirés ; (…) L’auteur se promène dans Bruxelles comme autour de sa chambre, (…) il pérégrine parmi ses lieux d’élection, librairies, jardins publics, musées, maisons de thé et autres étapes hospitalières d’une capitale dont il nous confirme qu’elle est imprégnée d’un art de vivre sans équivalent. (…) Il nous donne là un ouvrage qui deviendra un talisman que se recommanderont les Bruxellois de souche et de cœur, et un sésame indispensable à ceux qui se sentent la vocation de les rejoindre",  comme par Claire Devarrieux : « Un quadrillage alerte, considérablement plus précis et peuplé de fantômes que les guides habituels". Il a aussi publié un recueil de contes animaliers, Osbert & autres historiettes, un essai sur son parcours philosophique, La Source pérenne, un journal de lectures, Quolibets. Ses débuts littéraires sont été encouragés par Henri Bauchau, Guy Vaes, Jacques Crickillon, et surtout Pol Vandromme : " Christopher Gérard pense à contre-courant du siècle et écrit à contre-mode de la platitude littéraire d'aujourd'hui. C'est un auteur hors norme, qui fait craquer l'univers confiné du parisianisme, qui largue les amarres, gonfle les voiles pour le départ du voyage de l'apothéose romantique. Une singularité éclatante inspire et soutient sa nostalgie cosmique (…) Aucun des travers de l'académisme ornemental et sous surveillance des augures ; mais le libre mouvement du romanesque magique qui, dans une langue naturelle et limpide, rappelle les réussites majeures d'André Fraigneau." Jean-Baptiste Baronian et Anne Richter l'évoquent dans leurs études relatives à la littérature belge. Il a participé, e.a.,  au Dossier H Vladimir Volkoff (L'Age d'Homme), au recueil d'écrivains issus de l'ULB publié par les éditions Ercée, ULB une fiction vivante et au recueil d'études publié pour le quanrantième anniversdaire de la mort de Montherlant. Il rédige des chroniques pour diverses revues & sites littéraires : Service littéraire,  MarginalesLe Salon littéraire, Causeur, ... Administrateur du Pen Club et du Cercle Royal Gaulois artistique & littéraire, il fait partie du jury du Prix littéraire du Parlement belge et du Fonds National des Lettres.

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Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…