Alors que sa mère est à l’hôpital, Maud plonge dans son passé pour retracer – et retenir – le fil de cette existence qui s’échappe. Elle raconte cette mère toxique dont il faudrait se détacher mais qui, d’un énième sursaut, entortille et phagocyte.
Autrice de Nous ne sommes pas de mauvaises filles
Au chevet de sa mère, hospitalisée pour avoir une fois encore joué avec les limites mortelles, la narratrice n’en mène pas large. Il faudrait que la température du corps de l’alitée, à deux doigts de jouer sa dernière grande scène, redevienne acceptable. C’est que la génitrice de Maud et de sa sœur cadette, Marie, n’est pas de celles qui s’effaceraient sans bruit. À peine sortie des limbes, la voici d’ailleurs qui réclame son fer à friser, un Paris Match et surtout, de l’attention. Qui tempête sur le personnel soignant, congédie son psychiatre, et admoneste son aînée pour avoir écrit « suicide » dans le dossier médical. Valérie Nimal, à qui l’on devait précédemment Les minutes célibataires…
Découvrir nos peintres belges à travers quelques petits grains amusants... Et bien sûr, en profiter…