Et si les arbres généalogiques comportaient une case pour les amis de toujours, les amours défuntes, les maîtres à penser, les sauveurs ? À quoi ressemblerait le vôtre ?
Sybille, indéniablement, y placerait sa famille de cœur, n’ayant pu donner la vie. Elle cultive avec sa meilleure amie Gisèle une complicité depuis plus de cinquante ans, et c’est dans sa maison ardennaise qu’elle se réjouit de fêter son anniversaire auprès de ses proches. C’était sans compter sur les révélations de Mila, la petite-fille de Gisèle. La jeune femme, par jeu, a eu recours à un test ADN dont les résultats viennent réveiller un passé trop longtemps tu et bousculer une légende familiale parcellaire.
Des êtres unis par la transmission des secrets de famille et qui ont choisi de passer outre, pour se reconstruire. D’autres qui refusent d’être emprisonnés dans des silences.
Vitale et mortelle à la fois, organisme vivant aux multiples facettes, la famille est un joli parterre de ronces.
Autrice de Qu’importe la couleur du ciel
Dans son nouveau roman, Valérie Cohen nous dévoile l’histoire de plusieurs personnages liés les uns aux autres, mais dont le lien n’apparaît pas de prime abord pour tous. Nous découvrons ainsi Sybille, une sage-femme stérile depuis un avortement, qui a élevé la fille de son mari comme sa propre fille. Depuis près de cinquante ans, elle est très proche de son amie Gisèle qui a élevé seule sa fille Barbara née d’un adultère.Lorsque le récit s’ouvre, Barbara, la filleule de Sybille, accouche d’une petite Mila. Cette dernière n’a pas été désirée par son père et nous suivons avec curiosité le destin de ces femmes élevant ou ayant élevé seules leur fille de génération en génération.La tension devient palpable lorsque…