Udinji (1905), mi-fiction, mi-document ethnologique, raconte l’idylle d’un explorateur européen fasciné par l’Afrique et d’une jeune indigène, dotée tout à la fois d’un tempérament sensuel et d’une âme d’enfant, sur fond d’exotisme quotidien (scènes de marché, barbarie des luttes tribales, arbitrage de querelles, techniques de pêche, fêtes…). Par ailleurs, dans une série de lettres adressées à un correspondant resté en Europe, le héros stigmatise la brutalité de certains colons tout en exaltant la richesse de « notre cher et puissant Congo ».