« Tu es là »…


RÉSUMÉ

« Tu es là ». sont des variations sur les cinq sens, les quatre éléments de base, la nature. Elles chantent la joie de vivre et d’aimer.




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Suot la cuverta alba… / Sous la couverture blanche…

Chatrina Gaudenz  (Lavin 1972) a vécu en Basse-Engadine jusqu’à la fin de l’école secondaire. En 1992 elle commence un apprentissage à la Radio Rumantsch et en 1996 elle entreprend des études de sciences des religions, à l’Université de Zurich, avec un intérêt particulier pour le judaïsme. Elle passe une année à Jérusalem, puis obtient sa licence en 2003. En 2011 elle complète ses études par un diplôme de psychologie. Fidèle à son activité à la radio, elle travaille aussi comme traductrice chez Swiss TXT, firme helvétique de services informatiques. Elle est mère de deux garçons.                                             * sous la couverture blanche une salamandre hivernale se souvient de l’avenir son ventre tremble son cœur bat ses yeux se remplissent de larmes elle entend la lumière des espérances enterrées et un cercueil plein de fleurs sèches manquent les larmes seul est permis le sang froid – temps glacial – la plaie ouverte rejette les réalités passées perdue en espérance désespérée et puis : cette douceur il neige du silence                     *                   *  * suot la cuverta alba s’algord’ ün salamander inviernal dal avegnir seis vainter trembla seis cour batta seis ögls as implan cun larmas el doda glüm spranzas sepulidas ed ün vaschè plain fluors sechas i mancan las larmas permiss es be sang fraid – temp glacial – la plaja averta bütta sü realitats passadas persa in spranza desperada e lura : quista charità i naiva silenzi © Chatrina Gaudenz, 2017 Traduit du romanche par Denise Mützenberg et Charlotte Sebastian…

Jean Ray / Thomas Owen. Correspondances littéraires

Commençons par la préface qui cadre bien les enjeux du livre. Arnaud Huftier y fait remarquer l’importance du « principe associatif » dont use la critique : un nouvel auteur est comparé à un auteur bien connu. Comparaison nécessairement réductrice car elle néglige des qualités de l’écrivain mais aussi d’autres aspects du champ littéraire. Mais, à terme, elle permet cependant  à ce nouvel auteur de jouer de cette référence, de se positionner et de se construire une personnalité littéraire propre, en accentuant ce qui le différencie de l’auteur à qui il est comparé : il peut devenir « autonome ». Avant éventuellement – mais après combien de temps ? – de devenir lui-même une référence. C’est ainsi que l’on a qualifié Jean Ray d’« Edgar Poe belge » ou de « Lovecraft flamand », avant qu’il ne devienne lui-même la référence pour Thomas Owen. A. Huftier propose encore une autre réflexion intéressante : cette démarche associative postule une « communauté d’esprit » qui délimite un « genre », mais sans qu’il faille théoriser ce genre. Aux yeux des lecteurs, un texte sera fantastique ou belge parce que la critique aura établi des associations qui justifient de le placer dans le même « rayon ». Ce qui ne va pas sans clichés et lieux communs, non argumentés ou non prouvés.Dans ce cadre ainsi résumé, le livre de Jean-Louis Étienne présente les rapports entre Jean Ray et Thomas Owen et leur évolution dans le temps au fur et à mesure que leur statut respectif change, dans le contexte du développement de la notion, justifiée ou non, d’école belge de l’étrange.Thomas Owen a, très jeune, admiré l’œuvre de Jean Ray, de 33 ans son aîné. Au début de sa carrière, il va ouvertement revendiquer une filiation par rapport à celui-ci, qui sera petit à petit retravaillée, jusqu’à être finalement niée. Au début, il va faire de nombreuses mentions des textes de Ray, en répétant cependant trois leitmotivs : il n’est pas un disciple de son aîné ; il n’a pas été influencé par ses thèmes ou son style ; Jean Ray a été «  un révélateur, toujours encourageant, pittoresque  ». En 1987, Owen résume ce qui, à ses yeux, le différencie de son prédécesseur en fantastique : «  Chez Jean Ray, le monstre enfonce la porte. Chez moi, il souffle un peu de fumée à travers la serrure.  »De son côté, Ray va, après la Seconde Guerre, s’approprier Thomas Owen, confortant ainsi son statut de « maître » et singulièrement de maître de la dite école belge de l’étrange. Au vu des extraits de leur correspondance repris dans l’ouvrage, les relations entre les deux hommes semblent être vraiment cordiales et même amicales. À la mort de son mentor en 1964, Owen va cependant, plus librement, se distancier de celui-ci et s’autonomiser. Les notices accompagnant ses publications, qu’il rédige ou relit alors, ne font progressivement plus mention de son « maître ès fantastique ».Sur un point, Owen ne s’est pourtant jamais repris : la « légende » de Jean Ray. Il avait été un des principaux propagateurs des faits à la fois sombres et héroïques attribués au Gantois (trafic d’alcool, marin expérimenté, ascendance sioux, etc.), allant même jusqu’à décrire dans une de ses nouvelles une visite au cimetière de Bernkastel en compagnie de Ray – où celui-ci ne s’est jamais rendu – et continuant à l’affirmer véridique. Étrangement, dans l’entretien de 1987, il regrette même la disparition de la légende au profit de la vérité historique. : «  Henri Vernes s’efforce de maintenir la légende, comme Van Herp, comme moi-même. Nous menons un combat qui devient de plus en plus difficile. Pourquoi ce combat ? C’est tellement plus beau… Je l’aimais bien, je l’aimais pirate, et lui aimait d’être aimé pirate.  »L’étude, foisonnante, s’appuie sur de nombreux documents illustrant le propos. Joseph DUHAMEL…

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